Pax Massilia - Mini-série
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Pax Massilia - Mini-série
Titre d’origine : Pax Massilia
Créateur / Showrunner : Olivier Marchal
Année : 2023
Pays : France
Casting : Tewfik Jallab, Jeanne Goursaud, Nicolas Duvauchelle, Lani Sogoyou, Olivier Barthelemy, Idir Azougli, Samir Boitard, Florence Tomassin, Moussa Maaskri
Résumé : Un groupe de policiers aux méthodes particulières traque un dangereux criminel afin d'éviter que Marseille ne plonge dans un bain de sang. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Qu'il s'agisse de cinéma ou de télévision, quand Olivier Marchal est à la fois à l'écriture et à la réalisation, on sait d'entrée de jeu qu'on sera sur du qualitatif. Avec cette mini-série sur le milieu du grand banditisme à
Marseille, et les liens entretenus, plus ou moins ambigus, avec les forces de police, Olivier Marchal revient aux bases qui ont fait sa réussite. Peut-être même tellement les bases qu'on pourrait l'accuser de se laisser aller ici et là au cliché. Peut-être effectivement. Mais ça fonctionne si bien qu'en réalité, on s'en fout ! Okay, ce n'est pas la composition la plus subtile qu'aura délivrée Marchal au cours de sa prolifique carrière, mais dans le contexte et sur ce format, cette approche se révèle à mes yeux très pertinente et particulièrement efficace. Et l'efficacité reste l'une des qualités cardinales d'un bon polar, non ? Dans cette mini-série on va volontairement mettre l'accent sur le flou qui existe à la frontière entre policiers et racailles, sur cette idée qu'il s'agit des deux faces d'une même pièce sur le plan des méthodes et des actes. Qu'un de ces flics aurait aussi bien pu se retrouver dans le "camp d'en face" sans que sa personnalité n'en soit grandement changée, ou l'inverse. Ce qui est assez troublant d'ailleurs, mais répond certainement à une certaine réalité en fin de compte. Tout comme le récit ne tergiverse pas et va droit au but, les personnages sont carrés, un poil caricaturaux et fortement caractérisés, presque iconiques. Mais ça marche. Certainement parce que le rythme imprimé à cette mini-série ne laisse pas le temps de s'appesantir sur les détails. Mais aussi selon moi, parce que l'interprétation se veut très fidèle à ce sentiment "brut de décoffrage". Sentiment qu'on retrouve également dans les dialogues, bourrés de punchlines et de testostérone (y compris chez les personnages féminins, remballez les reproches féministes prémâchés). Bref, on n'atteint pas le meilleur de ce qu'a pu créer Olivier Marchal, mais on a du solide. Très solide.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com