Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Nebraska

Nebraska

Publié le 2 nov. 2022 Mis à jour le 2 nov. 2022 Culture
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 142 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Nebraska

Titre original : Nebraska

 

Année : 2013

 

Réalisateur : Alexander Payne

 

Pays : États-Unis

 

Casting : Bruce Dern, Will Forte, June Squibb, Stacy Keach, Bob Odenkirk, Rance Howard

 

Résumé : Un vieil homme persuadé d'avoir gagné le gros lot à un tirage au sort par correspondance cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain. Il convainc son fils de l’y emmener, ils traversent ainsi le pays en voiture, et font une halte dans la ville où le vieil homme a grandi.

 

Avis vite dit : Depuis que j'ai vu Monsieur Schmidt et plus tard Sideways, je surveille du coin de l'oeil ce que fait Alexander Payne, parce que je trouve son univers particulier, intéressant et original. Voici donc Nebraska, mettant en scène un vieil homme un peu déconnecté des réalités, entre amnésies choisies et alcoolisme militant, que son fils va emmener en voyage à travers la campagne américaine pour aller retirer un chèque soi-disant gagnant d'une loterie-arnaque. Évidemment tout ceci n'est qu'un prétexte pour que le fils tente de se rapprocher de son père dont il se sent étranger et que la vieillesse rattrape et entraîne inexorablement vers l'oubli et la mort. Et ces deux-là sont vraiment très différents, à croire même qu'ils ne se connaissent quasiment pas, malgré une vie entière à avoir vécu ensemble. Si proches, mais si éloignés. Le film est assez âpre, assez dur, assez aride en sentiments, pourtant on les sent poindre à plusieurs moments, ce qui les rend d'autant plus forts qu'ils sont rares et parfois même niés. On découvre derrière ce vieil homme acariâtre et antipathique son lot de souffrances, de rêves brisés et une nature finalement plutôt à l'opposé de ce qu'il laisse voir. On voit aussi l'Amérique profonde, pauvre, délabrée, désespérée, morne et très très loin de l'image qu'on nous en vend habituellement à Hollywood. Le film n'est pas des plus optimistes et joyeux, mais il a une qualité qu'on retrouve dans l'ensemble des films de Payne : ses personnages sont profondément humains, et si ça ne fait pas toujours rêver, ça fait du bien quand même. Nebraska n'est pas à mon goût le meilleur Payne, mais il reste que c'est un bon film.

Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

 

lecture 142 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
égo'tripes
égo'tripes

  je m’en sors les impies

Elmeh, The Soul Alchemist
1 min
Sans ailes
Sans ailes

Illusions perdues dans le gris des hivers, Des amours cachées par les brumes du matin, Des espoirs rena...

Ileana Budai
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey