Instinct de Survie
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Instinct de Survie
Titre original : The Shallows
Année : 2016
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Pays : États-Unis
Casting : Blake Lively, Oscar Jaenada, Sedona Legge, Brett Culien
Résumé : Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats… (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Ça faisait un bail que je n'étais plus allé traîner mes guêtres au ciné cet été là, mais la bande annonce de ce nouveau film d'attaque de requin m'a complètement enthousiasmé et convaincu d'aller le voir. Alors les images de la bande annonce n'avaient pas menti : un requin énorme, très tenace et très vorace, et une jolie surfeuse blonde toute en formes rebondies sur un bout de rocher à quelques dizaines de mètres du rivage. Et c'est quasiment tout. Ça fait pas bézef mais pourtant le film se laisse regarder et sa durée modeste (un peu plus d'1h20) fait qu'on n'a pas trop le temps de s'ennuyer au final. Bon, devant si peu d'éléments narratifs, les scénaristes ont essayé de développer un peu la personnalité de l'héroïne en lui donnant des motivations sorties tout droit d'un passé récent et douloureux, et si le procédé fait un peu "recette déjà vue" ça s'insère plutôt pas trop mal dans le récit sans l'alourdir trop donc à mes yeux ça passe. Il faut également accepter la voracité sans limite de l'animal, qui bien que de très grande taille, devrait avoir à bouffer pour des mois avant même la moitié du film. Le zoologiste tatillon y trouverait forcément à redire. Quant à la toute fin, comment dire... c'est vraiment du too much (que je n'avais pas vu venir d'ailleurs) mais dans le contexte de ce type de film, et au vu de la réalisation qui est quand même plutôt bien ficelée faut dire, je suis plus enclin à la tolérance que d'habitude. Et puis aussi parce que sinon la fifille elle n'avait aucune chance contre la bestiole au triple dentier. Donc voilà, pur film d'été, de belles images, quelques frissons, un peu de suspens, une jolie gonzesse, un aileron surdimensionné et roulez jeunesse.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com