USS Indianapolis : Men of Courage
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USS Indianapolis : Men of Courage
Titre original : USS Indianapolis
Année : 2016
Réalisateur : Mario Van Peebles
Pays : États-Unis
Casting : Nicolas Cage, Tom Sizemore, Thomas Jane, Matt Lanter, James Remar, Cody Walker, Brian Presley
Résumé : L’histoire vraie de l’équipage du USS Indianapolis, qui fut coincé sur la mer des Philippines pendant cinq jours, après avoir délivré les armes atomiques qui ont mis fin à la Seconde Guerre Mondiale. Tandis qu’ils attendent des secours, ces hommes endureront la soif, la faim et les attaques de requins tenaces. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Voici un film assez étrange, mélange de film de guerre, de requins et même de tribunal sur sa fin... Et comme il n'est plus à cela près, c'est Nicolas Cage qui vient y cabotiner et y traîner sa moue de type sérieux (ça fait partie de son registre d'acteur, ça tombe bien !). Mis en scène par un autre trublion inclassable du cinéma américain, Mario Van Peebles, ce film est un peu fouillis, voire brouillon par moments, et nous perd un peu tant il essaie de jouer sur plusieurs tableaux. Le côté reconstitution historique est plutôt bien fait, ça manque un peu de moyens et ça se sent dans certains plans à effets spéciaux, mais ça reste digne dans l'exécution. C'est le mélange avec l'aspect "journal intime" du commandant de bord interprété par Cage qui donne un résultat hybride quelque peu déconcertant... La partie durant laquelle on assiste aux attaques de requins est finalement relativement sobre, je pensais que ça allait souligner l'aspect nanar du film mais pas tant que ça somme toute. Puis cela se termine par l'introspection du commandant et la partie procès d'après guerre, qui a l'air d'être un morceau séparé avec une ambiance toute différente, encore une fois c'est déconcertant. Cela donne une succession de scènes très différentes, de styles et de genres très différents, sorte de patchwork hétéroclite qui peine à faire un film complet et unique. On y détecte très souvent des plans ou des scènes types qu'on retrouve dans les films connus et emblématiques des différents genres approchés, parfois cela fait l'impression d'être plus qu'une simple inspiration d'ailleurs...
Le film à l'arrivée n'est pas mauvais, il est juste tellement hybride qu'il en devient bizarre, mais c'est aussi ce qui le sort de l'ordinaire : plutôt qu'un cliché de film d'un genre bien précis, c'est un enchaînement de clichés de films de tas de genres différents, et de genres qu'on aurait pas forcément vus se côtoyer du reste. Bref, expérience bizarre mais pas forcément déplaisante, une curiosité.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com