Homeland - Saison 6
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Homeland - Saison 6
Titre d’origine : Homeland
Créateur / Showrunner : Alex Gansa
Année : 2017
Pays : États-Unis
Casting : Claire Danes, Mandy Patinkin, F. Murray Abraham, Rupert Friend, Elizabeth Marvel, Maury Sterling Sebastian Koch, Jake Weber
Résumé : Carrie est retournée aux États-Unis, où elle travaille désormais dans un cabinet d'avocats spécialisé dans les cas abusifs contre les citoyens américains musulmans. Elle s'occupe également de Quinn, encore en rééducation. Elizabeth Keane se prépare à prendre le poste de Présidente, affichant des idées pacifistes et anti-militaristes qui inquiètent Saul et Dar Adal. (source : Wikipédia)
Avis vite dit : Je dois bien l'avouer, Homeland j'ai toujours été moyennement client. La première saison avait été d'une force assez impressionnante jusqu'à son final totalement foiré à mon goût. Ce qui m'avait complètement déçu et m'a fait regarder toutes les saisons suivantes d'un œil plus suspicieux que convaincu. Avec parfois de nouvelles déceptions et parfois de très bonnes surprises. Et là, cette saison 6 fait partie des très bonnes surprises, indubitablement. On retombe dans le climat de complot généralisé qui plonge les personnages principaux dans une paranoïa quasi-constante qui les met en équilibre très instable (quand peut-on dire que sa parano est justifiée ou non ?). J'ai toujours eu du mal avec le personnage de Carrie, surtout dans les 4 premières saisons où je trouvais qu'elle tournait pas mal en rond narrativement parlant, mais les scénaristes ont su lui faire prendre un tournant, la faire évoluer sans toujours systématiquement rebondir sur sa cyclothymie. J'ai eu un peu peur que cet écueil n'intervienne encore une fois en fin de cette saison, mais les scénaristes ont évité de retomber dans le cliché et c'est tant mieux. De là à ce que je me mette à apprécier Carrie, il reste du chemin à faire, mais au moins on ne retombe pas dans ses travers habituels et un poil lassants. Ce qu'on peut dire et qui est à mettre au crédit de Homeland, c'est que cette série a toujours su mettre à mal ses personnages, voire même les maltraiter ouvertement, c'est presque sa marque de fabrique depuis la fin de la saison 3, et cette saison 6 n'est pas différente. Cette fois c'est Peter Quinn qui en prend pour son grade, et on ne peut pas s'empêcher de souffrir avec lui tant ce que son personnage subit dans cette saison est dur, et tant son évolution dans l'histoire s'éloigne de ce qu'on attend pour un personnage principal de son importance. Et c'est également toujours un plaisir de retrouver le vieux sage Saul Berenson, même lui a cette fois bien du mal à démêler le vrai du faux, malgré son expérience de vieux renard des services secrets. Quant à la toute fin, la dernière partie du dernier épisode en gros, sans la dévoiler, j'en dirais que je ne m'y attendais pas du tout. Ce qui est bon signe a priori. Mais c'est une fin qui laisse un goût très amer dans la bouche tant le retournement de situation s'avère radical. Je ne sais pas du tout si une septième saison est prévue, mais je dois avouer qu'après ce final qui fait pour moi office de véritable fin de cycle, j'ai du mal à imaginer comment les scénaristes pourraient relancer la machine. Ce qui éveille autant de circonspection que de curiosité en moi. À suivre donc...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com