Better Things - Saison 3
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Better Things - Saison 3
Titre d’origine : Better Things
Créateur / Showrunner : Pamela Adlon
Année : 2019
Pays : États-Unis
Casting : Pamela Adlon, Mikey Madison, Hannah Alligood, Olivia Edward, Celia Imrie, Alysia Reiner, Kevin Pollak, Diedrich Bader
Résumé : L’heure du départ a sonné. Sam Fox, actrice quinqua à Los Angeles, voit sa fille aînée Max quitter le cocon familial. Elle l’accompagne jusqu’à Chicago, à l’autre bout du pays. (source : Allocine.fr)
Avis vite dit : Better Things continue sur sa lancée, renforçant ses aspects plaisants, mais persévérant aussi dans ses côtés moins attractifs (à mes yeux). La famille monoparentale poursuit son petit bonhomme de chemin, les petites ou grandes joies, les petites ou grandes peines, les questions existentielles, les colères, les énervements, les réconciliations, tout cela est plutôt bien géré, mis en musique et ponctué de traits d'humour (ou d'ironie aussi) de façon fort agréable à suivre. En revanche, certaines situations, certaines réactions, certaines idées ou discours m'ont parfois fait tiquer. Le cul entre deux chaises du personnage principal de Pamela Adlon m'a aussi souvent ennuyé. Elle se veut une femme forte qui gère tout toute seule, qui ne doit rien à personne, qui en remontre aux mecs, qui évidemment a eu un mari "toxique", qui défend des valeurs d'indépendance et de girl power aux accents très féministes, mais qui bien souvent dans son comportement démontre être aussi le contraire de tout cela. Elle se plaint beaucoup de sa vie, de ses enfants, de son rythme effréné, de courir en tout sens, de subvenir à tout, mais au final dans la série on constate qu'elle vit dans une belle et grande maison, n'a visiblement pas de problème d'argent, laisse un maximum de liberté à ses enfants qui vivent leur vie la plupart du temps sans elle, se lâche régulièrement sur l'alcool, la bouffe et le cul (et tant mieux !) et accessoirement travaille de temps en temps en tant qu'actrice (autrement dit, et sans vouloir manquer de considération pour le métier d'acteur, elle ne se tue pas à la tâche 8 heures par jours sur une chaîne d'usine quoi...). Bref, c'est un peu le côté "moi je, moi je, moi je" de la plupart des personnages (les gamines Frankie et Max ne sont pas en reste de ce point de vue là) qui ne voient les choses qu'au travers d'un prisme ultra égocentré qui me gonfle parfois quand on les compare aux discours et idées très progressistes qu'ils tiennent en parallèle. Le paradoxe de la vie certainement. Mais si on ne s'attarde pas sur ces détails, c'est assez amusant de suivre les pérégrinations de la petite famille de Sam Fox.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com