True Detective - Saison 2
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True Detective - Saison 2
Titre d’origine : True Detective
Créateur / Showrunner : Nic Pizzolatto
Année : 2015
Pays : États-Unis
Casting : Colin Farrell, Rachel McAdams, Taylor Kitsch, Kelly Reilly, Vincent Vaughn, Chris Kerson, Christopher James Baker, Adria Arjona, James Frain, Lolita Davidovich, C.S. Lee, David Morse
Résumé : Dans la ville fictive de Vinci, près de Los Angeles, le gérant municipal Ben Caspere est retrouvé mort sur une aire d'autoroute, le corps mutilé. L'État réunit alors une unité spéciale pour enquêter sur les circonstances de sa mort : Ray Velcoro, un policier corrompu au service d'un mafieux local, Frank Semyon, cherchant à se repentir mais ayant perdu tout son argent avec la mort de Caspere, Antigone « Ani » Bezzerides, une femme policier hantée par son passé, et Paul Woodrugh, un policier à moto, vétéran de guerre pris dans un scandale sexuel. Les quatre personnes vont découvrir peu à peu l'ampleur de l'affaire, mêlant politiciens véreux, policiers corrompus et cartels autour d'un projet de voie ferroviaire traversant toute la Californie. (source : Wikipédia)
Avis vite dit : Très attendue après le carton surprise de la première saison, la suite part avec un handicap terrible, la comparaison inévitable avec son aînée. Et au jeu de la comparaison on est tenté de dire que c'est moins bien, moins percutant, moins immersif et pour tout dire moins intéressant. Il y a plus de personnages principaux, dont certains m'ont semblé superflus (qu'apporte réellement Woodrugh à l'histoire quand on y repense ?), l'intrigue liée à l'enquête paraît trop confuse, les histoires personnelles des personnages font parfois dans le cliché du polar noir un peu trop appuyé, certains décors m'ont paru trop artificiels (l'environnement de Frank en particulier). Mais attention, il y a aussi un certain nombre de points positifs voire très réussis à noter : l'identité visuelle de la série est parfaite (ambiance, tons délavés et mornes, plans d'autoroutes, etc... tout cela apporte une cohérence et une identité très travaillée aux lieux), la thématique de la paternité traverse la série de bout en bout et chaque personnage se débat à sa façon avec, il y a de véritables scènes d'anthologie qui ponctuent certains épisodes (par exemple la fusillade en pleine rue ou encore l'orgie dans le chalet), le personnage féminin de Bezzerides est vraiment atypique et très intéressant (car elle est pour ainsi dire la seule à quitter son état de départ pour évoluer vers autre chose, contrairement à tous les personnages masculins marqués par un déterminisme inéluctable),.. Bref, cette saison recèle de très belles choses, mais il faut accepter pour en profiter de ne pas se focaliser sur la comparaison avec la saison précédente qui il faut bien le dire, avait plus d'atouts, de richesses et de maîtrise en elle.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com