Dates - Saison 1
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Dates - Saison 1
Titre d’origine : Dates
Créateur / Showrunner : Bryan Elsley
Année : 2013
Pays : Royaume-Uni
Casting : Will Mellor, Oona Chaplin, Sheridan Smith, Neil Maskell, Ben Chaplin, Katie McGrath, Gemma Chan, Montana Thompson, Greg McHugh, Sian Breckin, Andrew Scott
Résumé : À Londres, chaque épisode se concentre sur le premier rendez-vous entre deux étrangers qui se sont connus par le biais d'un site de rencontre. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Petite série dont la première saison n'aura pas été renouvelée et c'est bien dommage, car le concept était très sympa. Chaque épisode (court : moins de 25 minutes) narre le rendez-vous entre deux personnes qui se sont contactées par une application de rencontre. Ça joue donc uniquement sur du dialogue et du jeu d'acteur, souvent en huis-clos, avec très peu d'interventions extérieures. On aborde donc bien évidemment le sujet très intéressant des relations humaines, des relations hommes-femmes, des problèmes de compréhension mais aussi d'engagement, du paraître et de l'être, des défauts qu'on veut cacher et des qualités qu'on essaie de mettre en avant, de ce que chacun recherche, de ce que chacun est prêt à donner pour recevoir, etc... Bref, plein de choses passionnantes et condensées en très peu de temps pour chaque rendez-vous. Malheureusement on n'échappe pas à certains clichés, parfois vraiment très très clichés, et si je devais peut-être émettre un bémol ce serait sur l'exagération de certains traits de caractère (très majoritairement des traits prêtés aux hommes) qui donnent parfois des situations qui ont l'air tellement grosses qu'on est presque amené à en rire (le rendez-vous entre la sublime Erica et le gros beauf éructant de Callum est à ce titre complètement hallucinant)(tout comme les boulets que se coltine la pauvre Jenny : un homo refoulé arrogant et alcoolique puis un homme-enfant coureur de jupons et adepte d'une secte). Dit comme ça on pourrait croire que c'est dépeint à la truelle, et c'est pour certains personnages le cas, mais sur l'ensemble on a quand même quelque chose d'intéressant et de frais et heureusement que certains des hommes décrits dans la série ont droit à un traitement un peu plus nuancé, sinon on serait à deux doigts du discours bateau (et tellement à côté de la réalité) de "ces pauvres femmes versus tous ces gros connards". La qualité des interprètes m'a toutefois fait regretter que cette saison soit l'unique de la série, j'aurais aimé en voir plus pour couvrir de plus nombreuses situations possibles. Je conseille donc si le sujet vous branche.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com