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The Deleted - Mini-série

The Deleted - Mini-série

Publié le 20 févr. 2023 Mis à jour le 20 févr. 2023 Culture
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The Deleted - Mini-série

Titre d’origine : The Deleted

 

Créateur / Showrunner : Bret Easton Ellis

 

Année : 2016

 

Pays : États-Unis

 

Casting : Nash Grier, Spencer Neville, Madeline Brewer, Amanda Cerny, Ian Nelson, Daniel Zovatto, Todd Maurer, Will Peltz, Alissa Violet, Julia Kelly

 

Résumé : À Los Angeles, la disparition de trois personnes n'ayant, a priori, aucun lien entre elles, entraîne une vague de paranoïa chez un groupe de jeunes qui ont réussi à s’échapper d’une secte quelques années auparavant. (source : Senscritique.com)

 

Avis vite dit : Très déroutant que cet objet télévisuel ! Huit épisodes d'une douzaine de minutes chacun, qui mettent en scène pas mal de personnages aux interactions pas très claires au départ (et même à la fin on n'est pas tout à fait sûr d'avoir tout parfaitement intégré). Co-écrite et réalisée par Bret Easton Ellis, cette mini-série est peu banale. Images souvent très belles, personnages tous jeunes et beaux, sexe omniprésent qui se veut dérangeant (et parvient à l'être par moment) bien qu'on devine quand même que sur certains points il y a eu des freins. Exemple frappant : toutes les actrices sont dignes de sortir des pages centrales d'un Playboy ou Hustler de luxe et se pavanent en petites tenues hyper sexe tout du long de la série, mais une seule d'entre elles a visiblement accepté de se foutre à poil entièrement puisqu'elle hérite de toutes les scènes de cul où on voit un sein dépasser... Ou encore le personnage de la nana-robot qui pète un câble : c'est juste une bombe atomique et elle se promène toute la série avec des fringues qui ne laissent aucun doute sur le fait qu'elle ne porte aucun sous-vêtement (elle est suffisamment customisée pour que tout tienne seul en place), mais quand elle va se laver dans la piscine après une petite scène bien sanguinolente elle le fait... en soutif ! Alors pour un produit de base américain, il n'y a aucune surprise, c'est juste leur puritanisme bien hypocrite qui gagne encore et toujours du terrain à l'écran, mais de la part du sulfureux Bret Easton Ellis ça met très clairement en lumière un problème. Oui je sais, vous allez croire que je n'ai fait attention qu'à ça quand on voit les exemples que je prends, cela dit : 1- la série est suffisamment courte pour que ce genre de "détails" ne passent pas du tout inaperçus et soient très révélateurs, 2- c'est quand même un peu le fond de commerce du produit faut pas me raconter d'histoire et 3- c'est Bret Easton Ellis quand même quoi ! Quant à l'intrigue... ça manque franchement d'approfondissement pour s'avérer intéressant et marquant. En fait, on ne sait pas grand-chose sur le fin mot de l'histoire au bout de la série, c'est assez nébuleux comme développement, et pourtant ça ne m'a pas gêné plus que ça de rester sur ma faim. Paradoxal. En gros je n'ai pas envie d'en savoir plus, c'est pourtant pas mon genre. De là à dire qu'à la fin on s'en fout un peu il n'y a qu'un pas, que je me vois bien obligé de franchir si je veux rester un minimum honnête avec moi-même. Alors bel objet sur un plan purement esthétique oui, pourquoi pas (et encore pas de quoi en faire un fromage non plus hein, restons calmes !), mais très très dispensable sur le fond et dans son ensemble. Limite j'aurais été en rogne si toute la série ne m'avait pas pris à peine 1h30 à regarder...

Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

 

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