The Deuce - Saison 2
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The Deuce - Saison 2
Titre d’origine : The Deuce
Créateur / Showrunner : George Pelecanos, David Simon
Année : 2018
Pays : États-Unis
Casting : James Franco, Maggie Gyllenhaal, Gbenga Akinnagbe, Chris Bauer, Gary Carr, Chris Coy, Dominique Fishback, Lawrence Gilliard, Margarita Levieva, Emily Meade, Michael Rispoli, Mustafa Shakir, Alysia Reiner
Résumé : 1978. Alors que la municipalité de New York cherche à assainir les rues de la ville en commençant par la 42ème rue, la mafia affirme sa domination sur ce même secteur, via notamment les peep show, les clubs et autres bars. En parallèle, l’industrie du porno sort du bois et se démocratise sous l’impulsion de nouveaux acteurs et réalisateurs plus ambitieux… Candy est désormais une réalisatrice montante de films X tandis que Vincent continue de travailler main dans la main avec la pègre. (source : Onrembobine.fr)
Avis vite dit : La série fait un saut dans le temps, d’environ 5-6 ans. Les choses ont évolué, le porno a de plus en plus pignon sur rue, et l’ambiance de la série change en conséquence : de la saleté des rues on passe au bling-bling et aux paillettes du cinéma. Les traditionnels macs (les pimps en VO) perdent du terrain, mais n’ont pas prévu de se laisser évincer sans rien dire… la libération des mœurs se confond avec la libération de la femme, même si le créneau choisi pour s’en sortir reste souvent le sexe et son organisation très majoritairement à influence masculine. C’est le personnage d’Eileen qui est le plus symbolique de cette évolution, pour ne pas dire cette révolution sociétale. Les frères Martino quant à eux vivent leur meilleure vie, ce qui ne se fait pas sans concessions ponctuelles, auprès de la pègre locale principalement. La première saison m’avait cueilli et ébloui par son originalité et sa maîtrise, souvent les deuxièmes saisons ont du mal à poursuivre sur la même lancée et marquent une baisse de régime, mais dans The Deuce que nenni. Au contraire même, la série grandit et s’épanouit de plus belle, montant encore d’un cran l’intensité déjà perçue lors de la première saison. On frôle la perfection dans cette deuxième saison qui prouve une fois de plus que les séries made in David Simon ne sont vraiment pas comme les autres. Aucun personnage ne laisse de marbre, qu’il s’agisse de leurs travers comme de leurs qualités, tout sonne juste, tout nous parle, tout éveille en nous une foule de sentiments, de réactions positives ou négatives, tout fait écho. La fiction et la réalité ont fusionné dans cette série, et c’est là je crois le marqueur ultime qui porte cette série dans la cour des très grandes séries. Celles qui restent en mémoire, celles qui font cogiter longtemps après les avoir vues, celles dont on ne se lassera jamais. Rien à jeter dans The Deuce : série coup de cœur puissance mille.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com