Angelyne - Mini-série
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Angelyne - Mini-série
Titre d’origine : Angelyne
Créateur / Showrunner : Nancy Oliver
Année : 2022
Pays : États-Unis
Casting : Emmy Rossum, Hamish Linklater, Philip Ettinger, Charlie Rowe, Alex Karpovsky, Martin Freeman, Molly Ephraim, Lukas Cage, Michael Angarano, Toby Huss
Résumé : Années 1980. Los Angeles. Une jeune femme cherche désespérément à devenir célèbre. Elle n'a pas de talent particulier ni de raison précise pour être connue. Elle paie alors une affiche publicitaire sur un grand panneau d'affichage dans l'unique but de faire sa propre promotion. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Voilà une mini-série assez déconcertante, à de multiples points de vue. D'abord le thème : elle traite d'une bimbo complètement azimutée, toute de rose vêtue, à la plastique ultra exagérée, aux seins débordants de plastique, et dont le seul talent est apparemment d'être une créature hors-sol, "Angelyne". Elle n'est connue que pour ça, pour son habitude de sillonner les rues de Los Angeles au volant de sa corvette rose et pour les affiches géantes où elle apparaît toute en silhouette aguicheuse et qui sont parsemées dans toute la ville. Cela suffit pour faire d'elle une star. Du moins en est-elle persuadée. J'ai cru d'abord à un gag, un personnage inventé tellement il est exagéré et unilatéralement dévolu à la forme (aux formes !) sans rien apporter sur le fond. Mais en fait, il s'agit d'un biopic, car Angelyne a existé (et existe toujours, elle a eu 72 ans en 2022 et continue d'apparaître çà et là en tenue rose bonbon, ostensiblement indifférente aux ravages du temps puisqu'elle continue d'arborer les tenues qui l'ont faite connaître). Ensuite le maquillage : tous les personnages principaux de la série apparaissent à différents âges, depuis les années 1970 jusqu'à aujourd'hui, et sont toujours interprétés par les mêmes comédiens qui sont donc rajeunis et/ou vieillis par le truchement d'effets de maquillage, de perruques et par moment d'effets spéciaux (en tout cas c'est ce qu'il m'a semblé pour certains visages). Rien de réellement extraordinaire si ce n'est pour le rôle titre : Emma Rossum évolue physiquement au cours de la série et c'est hyper convaincant et réussi comme effet. Enfin l'interprétation justement, qui est l'attrait principal de cette série mi-comédie mi-mise-en-abyme... Emma Rossum s'amuse follement et ça se voit, elle parvient même malgré toutes les exubérances de son personnage à lui donner une pointe de mystère, ce qui n'était pas gagné d'avance avec un tel sujet. Cependant il faut bien l'avouer, cette série vaut plus pour la forme que pour le fond dont on ne retire finalement pas grand-chose, ce qui est absolument logique étant donné la superficialité ultime de son héroïne principale. À voir par pure curiosité.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com