La Nuit sera longue - Saison 1
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La Nuit sera longue - Saison 1
Titre d’origine : La noche más larga
Créateur / Showrunner : Victor Sierra, Xosé Morais
Année : 2022
Pays : Espagne
Casting : Luis Callejo, Alberto Ammann, Maria Caballero, Bárbara Goenaga, José Luis García Pérez, Roberto Álamo, Daniel Albaladejo, Huichi Chiu
Résumé : Dans la prison psychiatrique de Monte Baruca, le 24 décembre, un groupe d'hommes armés encercle le complexe et coupe toute communication avec le monde extérieur. Leur objectif est de capturer Simón Lago, un dangereux tueur en série, mais le directeur de la prison refuse de le livrer. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Cette série espagnole cumule qualités et défauts, ce qui en fait une série compliquée à juger. Pour les qualités : une intrigue à la base assez simple qui recèle cependant des subtilités qu'on découvre au fur et à mesure, un environnement de prison / hôpital psychiatrique qui donne une ambiance bien spéciale à l'histoire, des dilemmes moraux et des situations inextricables qui font cogiter. Pour les défauts : une action qui a tendance à se diluer et une gestion du temps qui m'a dérangé (le temps infini qu'il faut au commando pour forcer des portes, fussent-elles blindées, ne me paraît pas très crédible), des réactions pas toujours évidentes de personnages dans des situations données, des effets de suspense qui semblent parfois extraits aux forceps, des explications techniques un peu trop lights à mon goût (les lignes téléphoniques sont coupées, ou brouillées, comme ça sans plus d'explication, faut juste l'accepter, les discussions par talkies-walkies sont parfois confidentielles, parfois captées par les adversaires en fonction des besoins du scénario on dirait, ça marche comment exactement ? Quant au générateur et à la voiture réparés en moins de deux, là aussi on a certainement à faire à des génies de la mécanique). En ce qui concerne les personnages, qui sont nombreux, on côtoie le bon comme le moins bon. Il y en a de très réussis et charismatiques (je pense à Cherokee en particulier, mais aussi le glaçant tueur en série ou la cintrée Manuela) et d'autres qui manquent cruellement de personnalité convaincante (le directeur Hugo en premier lieu, la plupart des gardiens, ou la prisonnière à crâne rasé et son comparse amoureux transi, caricaturaux au possible). Le plus inquiétant dans cette série reste qu'en à peine 6 épisodes j'ai déjà l'impression qu'on essaie de beaucoup trop en faire sans pour autant que l'histoire n'avance vraiment, je crains que la seconde saison n'enfonce le clou dans cette direction. Mais je concède au twist final d'être intriguant et de donner envie d'en savoir plus. La suite déterminera très certainement de quel côté la balance penchera, en attendant je suspends mon jugement...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com