Dollface - Saison 2
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Dollface - Saison 2
Titre d’origine : Dollface
Créateur / Showrunner : Jordan Weiss
Année : 2022
Pays : États-Unis
Casting : Kat Dennings, Brenda Song, Shay Mitchell, Esther Povitsky, Beth Grant, Malin Akerman, Brianne Howey, Matthew Gray Gubler, Jayson Blair, Lilly Singh, Corinne Foxx
Résumé : Après un chagrin d'amour et à l'approche de la trentaine, Jules a retrouvé ses amies et doit trouver un équilibre pour maintenir la cohésion du groupe alors que chacune d'elles s'engage dans le prochain chapitre de sa vie et approfondit sa relation avec elle-même.
Avis vite dit : La première saison m'avait convaincu parce que assez originale sur la forme, et rafraîchissante dans le ton. La seconde c'est une autre affaire. L'effet de surprise est passé, donc exit ce point positif. Sur la forme on retrouve ce qui a été mis en place dans la première saison, c'est-à-dire principalement les passages oniriques où on plonge dans des univers parallèles tout droit issus de l'imagination débridée de Jules et où la femme à tête de chat vient lui taper la discute. Sur le fond en revanche, le drapeau est en berne. C'était déjà plutôt banal lors de la première saison (une nana redevient célibataire après une relation de plusieurs années qui l'a un peu coupée -volontairement- de ses amies "d'avant"), mais là on descend encore d'un cran : les 4 amies deviennent trentenaires et ont du mal à négocier ce virage (entendez par là : "les filles, on devient vieilles, on est foutues"). Autrement dit, le sujet ultra-bateau que vous retrouverez à intervalles réguliers dans toute la presse dite féminine. En fait, c'est plus généralement l'effet que m'a fait cette seconde saison : j'ai eu l'impression de plonger la tête la première dans une montagne de tartes à la crème sortie directement des pires clichés estampillés "Marie Claire", "Cosmopolitan", "Vanity Fair", "Causette", "Femina" et compagnie... Vous l'aurez sans doute deviné, mais je le dis quand même pour les moins perspicaces : c'est pas mon truc du tout ce genre de magazines (et on ne peut pas me soupçonner d'idées reçues : régulièrement je m'inflige ce type de lecture pour savoir de quoi je parle, ce qui est un minimum si on se permet de donner un avis critique). Tout ça pour dire que j'ai été très peu convaincu par cette suite, que j'ai trouvée souvent ennuyeuse, parfois nunuche, régulièrement à côté de la plaque et pire que tout : prévisible de A à Z. La voix toujours omniprésente et toujours insupportable en VO d'une Kat Dennings à l'air constipé plus souvent qu'à son tour n'a pas aidé, faut bien le dire aussi...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com