Black Mirror - Saison 4
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Black Mirror - Saison 4
Titre d’origine : Black Mirror
Créateur / Showrunner : Charlie Brooker
Année : 2017
Pays : Royaume-Uni
Casting : Jesse Plemons, Cristin Milioti, Jimmi Simpson, Billy Magnussen, Rosemarie DeWitt, Brenna Harding, Andrea Riseborough, Kiran Sonia Sawar, Georgina Campbell, Joe Cole, Maxine Peake, Douglas Hodge, Letitia Wright, Aldis Hodge, Alexandra Roach
Résumé : Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis des écrans, du numérique et de l’intelligence artificielle, ainsi que les conséquences de cette dépendance.
Avis vite dit : La série anthologique est passée chez Netflix pour sa quatrième saison, et formellement on voit clairement que le budget est au rendez-vous. Pour les scénarios c'est une autre affaire. Non pas que cette saison soit mauvaise, mais je l'ai trouvée moins impactante, moins marquante que les précédentes. Peut-être parce qu'elle vise moins l'humain que la pure SF. En effet, seuls deux épisodes traitent vraiment des dérives de la technologie sur nos relations aux autres : il y a d'abord Darkangel où les parents peuvent greffer un module de contrôle parental dans le cortex de leur enfant et qui fait d'autant plus froid dans le dos que les motivations sont au départ pavées de bonnes intentions. Il y a aussi Hang the DJ, épisode dans lequel on aborde les relations amoureuses par le biais des rencontres en ligne poussées à l'extrême : un algorithme décide pour vous quel doit être votre partenaire et pour combien de temps avant de trouver enfin "le bon". Pour le reste on est plus dans la SF pure, la technologie n'est qu'un point d'entrée pour une narration plus classique. J'ai bien aimé l'USS Callister qui est une mise en abyme des jeux en ligne mais reste avant tout un bon gros délire plus qu'une profonde réflexion sur ce qui fait de nous des humains ou sur l'influence de la technologie sur l'humain. Metal Head est un survival plutôt bien foutu, mais qui s'éloigne franchement du thème, ainsi que Crocodile qui s'avère être un engrenage où on va toujours plus loin dans l'horreur pour se sauver alors qu'on ne fait que s'enfoncer, encore une fois très peu de liens avec le thème principal de la technologie qui viendrait interférer avec l'humain puisque le personnage principal ne vrille pas à cause de la technologie mais par pur égoïsme, la situation de départ le soulignant bien. Quant à l'épisode final du musée, il reprend des points précis de chaque épisode, et les agence de manière à monter une nouvelle intrigue, plutôt pas mal d'ailleurs. La qualité générale reste très appréciable, mais je trouve dommage que le thème de la technologie qui influe et change l'humain soit moins présent dans cette saison. On est du coup moins dérangé, et donc moins touché par certains épisodes. J'attends de voir à quoi va ressembler la cinquième saison, elle aussi produite par Netflix...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com