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Le prédateur (2021) Marco Berger
Publié le 24 juin 2022
Mis à jour le 24 juin 2022
Culture
min
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Publié le 24 juin 2022
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Le prédateur (2021) Marco Berger
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Toute influence est immorale. Influencer quelqu'un c'est lui donner son âme
On avait quitté Marco Berger en 2020 avec un film lumineux et relativement léger, Le colocataire. Avec Le prédateur, le réalisateur argentin revient sur des thématiques plus sombres, ambiguës. Sa filmographie est ainsi tiraillée entre ces deux pôles, et ce dès ses premiers films. Il alterne ainsi des long-métrages où la sexualité, et en particulier l’homosexualité, qui fait partie intégrante de son univers, est abordée de façon positive et négative, attirante et dangereuse. Pour ce film, sélectionné au Festival Chéries-chéris 2021, et qui reste inédit, Berger s’entoure d’acteurs très jeunes comme Lautaro Rodriguez, qui était à l’affiche de Mon meilleur ami en 2019, mais aussi de figures familières. Ainsi on retrouve Juan Barberini dans un rôle à l’opposé de celui qu’il a pu incarner dans le récent Fin de siècle. Y figure également Antonia De Michelis, une fidèle du réalisateur puisqu’elle apparaît dans tous ses films. Ici la thématique principale ne se révèle au spectateur que progressivement.
Le début
Ezéquiel, un adolescent argentin d’une quinzaine d’années, traîne seul chez lui tandis que ses parents sont en voyage avec sa petite sœur. Le jeune homme invite un de ses amis avec qui il joue aux jeux vidéos et se baigne dans la piscine. Ils lisent une revue érotique et Ezequiel se sent excité. Il propose à son ami de se masturber, mais celui-ci refuse en disant qu’il n’est pas attiré par les hommes. Un jour qu’il mate un garçon dans les toilettes, il se fait rembarrer sèchement. Puis, alors qu’il passe son temps dans
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