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The French dispatch (2021) Wes Anderson
Publié le 6 juin 2022
Mis à jour le 6 juin 2022
Culture
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Mis à jour le 6 juin 2022
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The French dispatch (2021) Wes Anderson
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Les parenthèses enchantées
Lorsqu’il entreprend le tournage de The French dispatch, Wes Anderson souhaite, pour son dixième long-métrage, rendre hommage à deux de ses passions : le journalisme et le cinéma français. Il se met donc en tête de raconter l’histoire d’un directeur de journal fictif inspiré par Harold Ross, le fondateur du New Yorker, qui en fut rédacteur en chef jusqu’à sa mort. Parmi les collaborateurs de ce magazine, le réalisateur prend également pour modèles Abbott Joseph Liebling, connu pour ses aphorismes, mais aussi Joseph Mitchell ou Mavis Gallant. Les personnages de son film louchent également du côté de la littérature, avec des figures comme James Baldwin ou Tennessee Williams, et de l’art, telle la chroniqueuse Rosamond Bernier ou bien la collectionneuse Dominique de Ménil. Tourné à Angoulême, le long-métrage lorgne, en particulier pour l’un de ses segments, du côté de la Nouvelle vague, et aura l’honneur d’être sélectionné deux fois de suite au Festival de Cannes, pandémie de Coronavirus oblige.
Le début
Rédacteur en chef et fondateur de The French dispatch, Arthur Howitzer Jr. décède à 75 ans, victime d’une crise cardiaque. Il avait eu l’idée de ce magazine quand il était étudiant, et qu’il souhaitait quitter son Kansas natal. Il demanda alors à son père, qui était le propriétaire d’un journal local, de lui faire connaître le Monde. Il rédigerait alors des carnets de voyage, qui seraient publiés dans le supplément hebdomadaire. Il rencontra alors de nombreux journalistes, qui travaillaient à l’étranger, et traitaient divers sujets, de la politique aux
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