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Journal de bord du Marauder

Journal de bord du Marauder

Publié le 8 avr. 2021 Mis à jour le 8 avr. 2021 Culture
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Journal de bord du Marauder

10 août 2980

Eve nous a réveillés ce matin, après un sommeil cryogénique de près de trois ans. Nous approchons de Gamera 2. Enfin.

L’équipage semble content que le voyage soit bientôt terminé. Chacun se prépare pour mener à bien cette mission cruciale. Dernières vérifications de matériel. Préparation de l’équipement pour notre sortie de demain. Échanges amicaux autour d’un bon café chaud.

D’après les premiers relevés d'Eve, Gamera 2 est une planète très similaire à la Terre : 60 à 70 % d’eau, une atmosphère semblable à la nôtre et une gravité identique. Nous n’aurons aucun mal à nous adapter !

Demain, nous nous poserons sur le plus grand continent de Gamera 2 et débuterons notre travail.

11 août 2980

Aujourd’hui, nous avons commencé à explorer Gamera 2. C’est assez déconcertant. Elle ressemble tellement aux images de la Terre que l’on trouve sur les manuels d’histoire et de sciences : une végétation luxuriante, des plans d’eau immenses et limpides. L’air y est si pur. Empli d'odeurs divines de fleurs et de terre. Le paradis…

Nos premières analyses indiquent que la composition du sol est très différente de celui sur Terre. Seb est assez pessimiste quant à nos chances de faire pousser nos plantes sur cette planète. D’après lui, elles seront incapables de s’y adapter et nous ne pourrons jamais recréer les conditions terrestres ici. Lui et une équipe de botanistes se sont enfoncés un peu plus loin dans les terres pour analyser d’autres sols, étudier les différents végétaux… Ils espèrent pouvoir trouver une solution.

Jack, notre biologiste en chef, m’a rapporté que l’eau est parfaitement potable. Les résultats sont formels. Bien sûr, par précaution, je lui ai demandé de la faire bouillir s’il souhaitait la boire. Mais, comme à son habitude, il n’a rien voulu entendre. Pour me prouver qu’il avait raison, il avala d’une traite le contenu de son tube à essai. Quelle tête de mule ! J’espère que ses analyses étaient correctes…

Pour demain, j’ai décidé de former quatre équipes pour couvrir plus de terrain possible. Avant même de faire mon rapport et d’envisager d’y établir une colonie, je voudrais être certain qu’il n’y a aucun danger. Aucun risque.

Pour le moment, malgré les conditions parfaites de Gamera 2, nous n’avons encore vu ni détecté d’espèces intelligentes. Quelques animaux étranges, mais rien d’autre.

12 août 2980

Ce matin, nous avons formé les quatre équipes et sommes partis chacun de notre côté. Nous devions rester en communication permanente, mais depuis ce matin, nous sommes sans nouvelle des autres.

Nous sommes prisonniers d’une tempête électrique qui nous a isolés. Nous n’avons rien vu venir. Le ciel s’est assombri en une fraction de seconde et un éclair fulgurant s’est abattu sur nous. Résultats : aucun blessé, mais notre navette ne veut plus démarrer et nos appareils de communication sont HS !

Nous avons essayé de sortir pour trouver un autre abri, mais impossible. La chaleur est abominable dans cette partie du continent. Le sable est brûlant et le vent si fort qu’il empêche toute progression. Notre navette, aussi petite soit-elle, est notre unique refuge. Espérons qu’elle tiendra le coup !

Cette nuit, nous allons guetter chacun notre tour l’évolution du temps. Nous testerons toutes les heures de contacter le vaisseau principal. J’ai un très mauvais pressentiment. Je ne saurai l’expliquer, j’ai la sensation que nous sommes en danger. Je n’ai encore rien dit à mes hommes pour ne pas les effrayer, mais ça me ronge. C’est épouvantable.

13 août 2980

La tempête s’est calmée en début de journée. La nuit a été mouvementée. La carlingue a souffert, elle est criblée d’impact de pierre. Rien de bien méchant, heureusement.

Nous avons pu joindre les autres. Nous étions toujours cloués au sol, mais depuis que l’orage a cessé, nous avons pu rétablir les communications. John vient nous chercher dès demain. C’est le mécano de l’équipe, lui seul est capable de faire repartir le moteur de notre navette.

Nous en avons profité pour explorer la zone. Aujourd’hui, le temps était plus clément. Bien moins étouffant. Nous avons fait une découverte incroyable : des pyramides ! Semblables à celles que l’on trouve en Egypte. Une architecture identique d’après les plans que nous avons obtenus de nos joujoux. Et ces hiéroglyphes. Semblables à ceux que l’on peut lire sur Terre. C’est surprenant !

Nous ne nous sommes pas aventurés dans ce dédale de galeries, mais ce n’est pas l’envie qui nous manque. Nous avons tellement de questions…

Comment ? Comment se peut-il qu’il y ait des constructions si similaires sur deux planètes de deux galaxies différentes ? Se pourrait-il que des colons extraterrestres soient venus sur Terre ? Qu’ils aient enseigné aux Egyptiens leurs secrets ? Étaient-ils les Dieux qu’ils vénéraient ?

Et pourquoi n’y a-t-il aucune trace de civilisation sur Gamera 2 ? Les autres équipes n’ont rien trouvé. Aucun bâtiment. Aucune construction. Pas même des vestiges.

Il me sera bien difficile de trouver le sommeil cette nuit. Ces questions tournent en boucle dans ma tête. Et ce pressentiment qui ne me lâche pas. Nous devons partir. Quitter cette planète… sinon, j’ai peur que nous soyons tous perdus à jamais !

 

30 minutes chrono, sans relecture

Texte de L.S.Martins

Image par Enrique Meseguer de Pixabay : Pyramides Désert Sable - Photo gratuite sur Pixabay

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