Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Hammam (1997) Ferzan Ozpetek

Hammam (1997) Ferzan Ozpetek

Published Mar 30, 2021 Updated Mar 30, 2021 Culture
time min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 3 comments
lecture 239 readings
0
reactions

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Hammam (1997) Ferzan Ozpetek

Tradition familiale dans les langueurs stambouliotes

En réalisant Hammam, Ferzan Ozpetek choisit de parler de ses origines. Il est né à Istanbul en 1959 et va vivre en Italie à l‘âge de 17 ans. Il prend ensuite à l’Université de Rome des cours d’histoire de l’art et après avoir travaillé dans le spectacle vivant devient assistant réalisateur dans les années 1980. Il y apprend les bases du métier avec des réalisateurs tels que Dino Risi et se décide à passer à la réalisation en 1997. Pour son premier film il raconte l’histoire d’un romain pas très heureux en ménage et qui débarque par hasard en Turquie où sa tante vient de décéder. C’est la ville d’Istanbul qui intéresse le réalisateur, et le regard de cet italien qui découvre une culture tellement différente de sa vie quotidienne. Il tombera accessoirement sous le charme d’un homme, une autre thématique qui tiraille Ozpetek.

Une vieille femme meurt dans un immeuble à Istanbul. Sa logeuse est effondrée et elle prévient son mari ainsi que l’ensemble du voisinage de la triste nouvelle. Elle envoie également une lettre au neveu de la défunte, l’informant de la succession de cette tante qu’il n’a pratiquement pas connu. La lettre n’arrive que beaucoup de temps plus tard, et quand il la reçoit Francesco ne sait que faire. Architecte, il était censé accompagner son épouse Martha pour un voyage à Naples, où un chantier est en cours. Martha lui assure cependant qu’elle peut très bien s’en occuper seule avec leur associé et Francesco décide de partir en Turquie. Il y rencontre à son arrivée l’agent immobilier qui tient à lui faire profiter un peu de la ville avant de concrétiser la vente, mais Francesco est pressé : il désire rentrer le plus tôt possible à Rome.

Les images d’Istanbul que nous propose Hammam sont magnifiques. On sent que Ferzan Ozpetek connaît bien la ville et désire nous la montrer sous son jour le plus beau. Ce n’est d’ailleurs pas forcément un décor de carte postale qui nous est présenté mais nous pénétrons dans les ruelles et dans le cœur même de la cité historique. Le réalisateur réussit très bien à capter le charme de l’orient et la fascination qu’exerce la ville sur le héros principal, qui se découvre peu à peu un visage qu’il ignorait.

Et que sa femme ne lui connaissait pas non plus, puisqu’elle le rejoint en cours de film et se retrouve face à un homme totalement différent de celui qui partage son existence. La fin du film est d’ailleurs un petit peu téléphonée et assez peu réaliste par rapport à tout ce qui nous a été raconté auparavant. Car le rythme de Hammam est assez languissant, tandis que nous suivons les pérégrinations du personnage dans Istanbul, et que nous l’observons s’acclimater à cette culture nouvelle. Pas mal de longueurs accompagnent ces déambulations et quelques scènes peuvent paraître inutiles.

La relation entre Francesco et Mehmet pourrait en particulier être développée : sa concrétisation arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. C’est comme si Ferzan Ozpetek avait deux sujets dans Hammam, qu’il a traité en un seul film. Le résultat est un peu bancal même s’il ne manque pas de charme. Charme que l’on retrouve chez Alessandro Gassman, le fils de Vittorio, qui n’a pas eu la carrière qu’il mérite. Le film est donc sensuel et arrive très bien à retranscrire l’atmosphère de la ville et la façon dont elle joue sur les émotions des personnages, mais il reste d’une qualité assez modeste.

lecture 239 readings
thumb 3 comments
0
reactions

Comments (3)

Panodyssey lance une nouvelle fonctionnalité qui s'inscrit au coeur de sa vision 🚀

👉 Cette fonctionnalité : le "Commentaire"

👥 Qui peut "Commenter" ?

👉 Tout le monde 🌏 mais pas n'importe qui ! Sur Panodyssey les robots ne sont pas invités à commenter 🤖

✍🏻 Pour commenter sur un article :

- soit tu es un vrai humain authentifié par nos soins ✅
- soit tu es un humain généreux 💰 ayant déjà soutenu financièrement un(e) auteur(e) et notre partenaire financier a géré l'authentification ✅

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Hébreu
Hébreu

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
La Légende d'Azénor
La Légende d'Azénor

  La légende d'Azénor - Journal d'Eléonore par Juliette Norel  

Jean-Christophe Mojard
4 min

donate You can support your favorite writers

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey