X-Men 2 (2002) Bryan Singer
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X-Men 2 (2002) Bryan Singer
Quand Wolverine sort ses griffes
Ce deuxième épisode des aventures des X-Men a quelque chose de mystique. Ça tombe bien justement, Mystique a un rôle plus important dans cette nouvelle aventure. Mystique, c’est Rebecca Romijn Stamos, top-model de son état et qu’on voit enfin sous son vrai visage dans X-Men 2. Ah oui parce qu’en fait Mystique a un pouvoir bien pratique, celui de prendre la forme de n’importe qui comme ça, en un clin d’œil. Pratique quand on veut déjouer les plans de l’ennemi. Elle va être bien utile à Magneto pour sa guerre ouverte contre les humains. Lui ça y est, il est prêt à éradiquer toute cette race humaine qu’il méprise. Enfin bon, c’est sans compter sur les gentils mutants que sont Tornade et autre Wolverine.
Le début
Un mutant, Kurt Wagner, a investi en se téléportant le bureau du Président des États-Unis, et a essayé de le tuer, c'est pourquoi les X-Men le recherchent. Dans un contexte où les masses populaires sont de moins en moins enclins à accepter les mutants, le Professeur Xavier et Cyclope vont voir Erik Lensherr, emprisonné dans une cellule de plastique, afin d'en savoir plus. Xavier apprend alors qu'un militaire du nom de William Stryker s'intéresse de près à Wolverine, a interrogé Magneto à son sujet et a l'air de connaître bien des choses sur lui. Le Professeur Xavier et Cyclope se font bientôt kidnapper par Stryker et son assistante Yuriko Oyama, qui attaquent l'institut Xavier. De nombreux élèves se sont échappés mais des éléments cruciaux ont été volés.
Analyse
Il faut avouer que, vu comme ça, le scénario de X-Men 2 n’est pas bien folichon. Mais détrompez-vous, en fait le film est bien plus fouillé qu’on ne pourrait le penser. Déjà il y a la bonne idée de relancer l’intrigue sur le personnage de Wolverine, Hugh Jackman, alias le beau gosse à pectoraux. Pour parodier un généréque de dessin animé, on pourrait résumer l'enjeu du film à : « Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable mutant des temps nouveaux. » Donc on en apprend un peu plus sur ses origines, sans trop en dévoiler mais assez pour faire saliver. Et, devinez, quoi, en 2009, soit sept ans après la sortie de ce film, a été lancé X-Men Origins: Wolverine : c'est malin.
En plus l’intrigue entre Wolverine, Jean Grey alias Famke Janssen, qui voit aussi son personnage prendre de l’épaisseur, et Cyclope, interprété par James Marsden, qui tire finalement pas mal son épingle du jeu, est un peu plus développée. Et dans X-Men 2, on aura du mal à y croire mais la réflexion est présente. Elle est un peu basique bien sûr mais cela reste assez inhabituelle dans ce genre de film dit « blockbuster de l'été à grand public » pour qu’on s’y attarde. Une réflexion sur la différence (vous voyez où je veux en venir) et ses implications dans nos sociétés formatées (resp. héternomatives, etc. : vous l'adapterez à votre sauce) qui est plutôt bien amenée et alterne habilement avec les scènes d’action.
Une petite pointe d’humour est encore au rendez-vous dans X-Men 2, moins que dans le premier volet de la saga mais c’est pas si mal que ça. De plus, on est assez facilement pris par une intrigue bien trop compliquée mais ce n'est pas très grave puisqu'on arrive à suivre. Voilà, c’est peut-être un des meilleurs des trois premiers épisodes, et on peut dire que Bryan Singer a fait du bon boulot. On sent le réalisateur impliqué, et il a l'air d'apprécier sincèrement le genre, puisqu'il n'hésite pas à citer plusieurs références liées à l'univers des studios Marvel, ce qui n'est pas pour déplaire aux amateurs.