Euphoria - Saison 2
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Euphoria - Saison 2
Titre d’origine : Euphoria
Créateur / Showrunner : Sam Levinson
Année : 2022
Pays : États-Unis
Casting : Zendaya Coleman, Maude Apatow, Angus Cloud, Eric Dane, Alexa Demie, Jacob Elordi, Barbie Ferreira, Hunter Chafer, Storm Reid, Sydney Sweeney, Nika King, Algee Smith, Colman Domingo, Austin Abrams, Dominic Fike
Résumé : Un groupe de lycéens américains noient ses problèmes dans le sexe, l'alcool et la drogue. En quête d'identité dans un monde superficiel obsédé par les réseaux sociaux, les névroses de chacun sont exposées aux yeux de tous. (source : Allocine.fr)
Avis vite dit : Après une première saison plutôt réussie car décapante sur le sujet de la vie intime des ados (on va dire entre 16 et 19 ans), cette seconde fournée d'épisodes se devait de maintenir un niveau élevé de 'trashitude' pour tenir la comparaison et franchir le cap après un démarrage tonitruant. C'est donc ce que les scénaristes se sont attelés à faire, et soyons francs, ils ont réussi leur coup. Rien que la scène d'intro du premier épisode est déjà en soi une petite pépite (la rétrospective de la jeunesse de Fez élevé par sa grand-mère) qui vous met bien dans l'ambiance et pose une narration un tantinet déconstruite (pour utiliser un mot en vogue et raccord avec les thèmes progressistes de la série) que j'ai trouvée très agréable à suivre. Et puis ça embraie bien avec les intrigues des différents protagonistes dont la plus intéressante à mes yeux a été celle du couple clandestin Cassie / Nate. Cependant j'ai eu le même problème qu'en première saison : le personnage principal Rue m'a parue si fade et prévisible au début que je n'ai pas compris qu'elle soit le centre névralgique de la série. D'autant que dans les 2-3 premiers épisodes (ainsi que par moments comme une rechute dans les deux derniers), l'actrice Zendaya qui l'interprète m'a semblée totalement à côté de la plaque, naviguant avec grand mal entre trois expressions faciales uniquement, ne sachant que grimacer en lieu et place d'un sourire, soupirer les yeux mi-clos ou faire des grands "O" avec sa bouche pour marquer l'étonnement... bref, en surjouant avec un cruel manque de talent son personnage. Ce n'est qu'à partir de l'épisode où Rue se déchaîne contre sa mère et sa sœur que son jeu prend enfin de la consistance, et comme par magie, de l'intérêt pour le spectateur (à se demander : est-ce la qualité du scénario qui a tiré son jeu d'actrice vers le haut, ou est-ce en haussant son niveau d'interprétation qu'elle a su éveiller l'intérêt autour de l'intrigue de son personnage ?). Alors évidemment, je l'avais déjà exprimé sous forme de bémol lors de la première saison, avec un personnage de droguée on ne peut pas vraiment trop jouer sur le suspense de ce qui va arriver : tôt ou tard on sait qu'elle va craquer et foirer tout ce qu'elle entreprend. Cette remarque reste valable en seconde saison. Mais j'ai trouvé que c'était moins handicapant narrativement cette fois. Certainement parce que de nombreux personnages périphériques prennent de l'ampleur eux aussi, et que les intrigues parallèles sont de qualité (personnellement, j'ai trouvé le personnage de Cal interprété par Eric Dane très intéressant, et bien plus subtil et profond que la manière dont il est présenté au premier abord dans la série). Alors j'avoue que je craignais avant visionnage d'être saoulé par une tonne de sujets progressistes ultra wokes travaillés à la truelle et au marteau-burin, et effectivement on y a droit à une belle fréquence, mais pourtant je dois concéder que cela n'a pas suffi à éroder l'attention que j'ai portée à l'histoire et à la majorité des personnages, et que j'ai été plutôt positivement et agréablement surpris par la voie empruntée par Euphoria. Une troisième saison devrait clore la série, je la suivrai donc avec curiosité et intérêt.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com
Risperdalice hace 1 mes
Alooooors je ne suis tellement pas d’accord avec ce qui est du descriptif du personnage de Rue, personnellement je trouve son personnage intéressant et touchant. Mais j’imagine qu’il résonne différemment en fonction des gens. L’épisode où elle vrille complètement dans la saison 2 est incroyable au niveau de la performance d’actrice. Par contre, je trouve qu’hormis sexualiser à mort les femmes (à part Zendaya qui avait un accord avec la prod pour éviter cela, me semble-t-il) Sam Levinson n’a pas apporté grand chose à la saison 2.
(updated)Stéphane Hoegel hace 1 mes
Je suis d'accord en ce qui concerne l'épisode où elle part dans une fureur noire contre sa mère et sa soeur, c'est ce que j'exprimais dans mon avis : enfin son jeu prend de la consistance à partir de cet épisode. Zendaya joue ce qu'on lui demande de jouer, pour moi c'est surtout l'écriture du personnage de Rue qui pêche par moment. De tous les personnages de la série, c'est celui que je trouve le moins intéressant, et en outre le plus nombriliste d'entre tous. J'ai l'impression que Rue tourne en rond, boucle constamment sur les mêmes choses, n'évolue pas. Il n'y a qu'au milieu de la seconde saison qu'elle surprend un peu et s'étoffe sur le plan de l'écriture, avant de retomber un peu comme un soufflé en fin de saison. Mais tu as raison : ce qu'on voit résonne différemment aux yeux de chacun. Je me contente ici d'expliquer au mieux mon avis propre qui n'engage que moi, et tant mieux si des avis contraires s'expriment, ça permet d'ouvrir le débat.