La Casa de Papel - Saison 1
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La Casa de Papel - Saison 1
Titre d’origine : La Casa de Papel
Créateur / Showrunner : Alex Pina
Année : 2017
Pays : Espagne
Casting : Álvaro Morte, Úrsula Corberó, Pedro Alonso, Alba Flores, Miguel Herrán, Jaime Lorente, Paco Tous, Darko Perić, María Pedraza
Résumé : Huit voleurs font une prise d'otages dans la Maison royale de la Monnaie d'Espagne, tandis que leur mentor, un génie du crime, manipule la police pour mettre son plan à exécution. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : C’est longtemps après tout le monde et la sortie de cette série phénomène que je me suis décidé à regarder la première saison. Et je dois dire que si je comprends l'engouement qu'a provoqué La Casa de Papel à sa sortie, je n'en suis pas tombé raide dingue pour autant non plus. À son actif il y a de belles qualités : un excellent casting de parfaits inconnus (en tout cas pour qui n'est pas un connaisseur de la scène hispanique), une ambiance travaillée et des images plutôt léchées qui donnent une vraie personnalité visuelle à la série, et surtout un enchaînement de péripéties, un scénario assez malin et une science du cliffhanger consommée qui oblige à se jeter sur la suite à la fin de chaque épisode. Franchement, c'est déjà pas mal non ? Mais malgré tout, à mon avis, La Casa de Papel c’est bien mais loin d’être parfait, et ceci pour plusieurs raisons, qui tiennent parfois du détail, mais qui m'ont fait tiquer. Quelques exemples : deux otages se font tirer dessus, les deux se font retirer la balle sur place (l'un par un chirurgien, l'autre par les ravisseurs eux-mêmes), et les deux sont sur pieds et plutôt en bonne forme rapidement. Quand je dis rapidement je ne plaisante pas : en moins de 48 heures. Et quand je dis en bonne forme je ne plaisante pas non plus puisque la blondinette s'envoie en l'air peu de temps après sa séance de scalpel en autodidacte (et ses cris ne sont pas de souffrance...). On a beau apprécier le spectacle de la partie de jambes en l'air qu'elle nous offre, c'est quand même moyen crédible. Autre exemple : les toilettes. Il s'y passe plein de choses au nez et à la barbe de ceux qui attendent derrière les portes des WC. Les otages papotent entre eux, voire s'échangent des affaires contondantes sans que les preneurs d'otages qui surveillent de l'autre côté des portes (ajourées en bas et en haut qui plus est) ne se doutent ni même ne remarquent rien. Zéro crédibilité là aussi. Et puis quelques pirouettes scénaristiques qui permettent de se sortir de cliffhangers ultra-critiques sont à la limite de ce que l'on peut accepter dans le capilo-tracté. Pas totalement impossibles, mais pas très plausibles quand même. Disons qu'il faut accepter certaines choses pour que l'ensemble fonctionne bien. Et puis il y a l'aspect soap qui prend parfois un peu trop de place pour ce qui se veut à la base une série de braquage à suspens. Oui, ok, machine aime truc mais est quand même attirée par bidule, soit, mais est-ce bien le lieu et le moment ? Malgré toutes ces réserves, je dois bien avouer que l'engrenage est captivant, qu'on est accroché et qu'on a envie de savoir la suite, et que tant que la série flirtera avec les limites du "trop gros pour y croire" sans les dépasser franchement la recette fonctionnera. À condition toutefois de ne pas allonger la sauce indéfiniment non plus, dans ce type de série, le "toujours plus" finit assez vite par lasser. Espérons que la seconde saison saura se préserver de ces pièges...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com