PEN15 - Saison 1
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PEN15 - Saison 1
Titre d’origine : PEN15
Créateur / Showrunner : Maya Erskine, Anna Konkle, Sam Zvibleman
Année : 2019
Pays : États-Unis
Casting : Maya Erskine, Anna Konkle, Mutsuko Erskine, Richard Karn, Taylor Nichols, Melora Walters, Taj Cross, Dallas Liu
Résumé : Maya Erskine et Anna Konkle jouent des versions d'elles-mêmes à l'âge de 13 ans au début des années 2000, entre collège et famille. (source : A-suivre.org)
Avis vite dit : J'avais entendu parler de cette série sur l'adolescence qui sortait des sentiers battus dans sa forme et sur le fond, et j'étais assez intrigué pour y jeter un œil, bien qu'un peu réticent car mon adolescence à moi est déjà bien loin. D'autant qu'on aborde l'adolescence d'un point de vue féminin, donc forcément je m'exposais à ne pas avoir en ma possession tous les codes qui permettent de décrypter la chose. Et en effet, j'ai ressenti quelques fois le décalage, dû à la fois au genre et à la génération. La série n'est pas contemporaine pourtant, puisqu'elle se situe à la toute fin des années 1990, ce qui me mettait malgré tout en décalage d'une dizaine d'années avec l'âge des protagonistes à la même époque. Ce qui m'a le plus marqué cependant reste le ton de la série, et pour cause. Écrite, produite et surtout interprétée par des adultes qui racontent leur adolescence, cette série aborde des sujets qui touchent les ados, avec un regard d'ado, mais avec un ton d'adulte, et le cocktail est assez réussi. Pourtant au fur et à mesure des épisodes on ressent de plus en plus la différence d'âge réelle entre les 2 héroïnes (jouées par des adultes d'environ 35 ans) et les autres personnages adolescents (joués par des gamins de l'âge de leurs rôles), et ça m'a de plus en plus paru pénible à regarder, justement parce que j'avais l'impression de voir deux adultes grimées en adolescentes (ce qui est factuellement le cas), et de ce fait surjouant pour attirer l'attention sur autre chose que leur physique qui parfois les trahissait un peu trop. Sinon c'est plutôt pas mal, amusant mais pas tordant, parfois très premier degré et parfois bien plus profond que ça. En tout cas c'est toujours surprenant, et ça déjà, c'est une qualité indéniable. Mais de là à en faire une réussite à 100% et la série incontournable du moment, non. À voir comme une curiosité, tout au plus. Évidemment, le double sens « graphique » du titre est éloquent, et quelque peu paradoxal pour une série qui se veut adopter un regard féminin sur l’adolescence...Perso, je l’aurais plutôt appelée CL170 !
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com