The Handmaid's Tale : la Servante écarlate - Saison 1
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The Handmaid's Tale : la Servante écarlate - Saison 1
Titre d’origine : The Handmaid’s Tale
Créateur / Showrunner : Bruce Miller
Année : 2017
Pays : États-Unis
Casting : Elisabeth Moss, Yvonne Strahovski, Joseph Fiennes, Alexis Bledel, Madeline Brewer, Samira Wiley, Ann Dowd, O.T. Fagbenle, Max Minghella, Amanda Brugel
Résumé : Dans une société dystopique et totalitaire au très faible taux de natalité, les femmes sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Adaptation en série du livre (qui a connu une version cinéma aussi) La Servante Écarlate, cette version de l'histoire voit Elisabeth Moss (que j'ai découverte dans la géniale série Mad Men où elle crevait déjà l'écran) se débattre avec une condition féminine pas folichonne du tout dans un avenir indéterminé mais plus ou moins proche de nous... L'infertilité touche une grande partie de la population, et les États-Unis ont basculé dans une dictature sordide mêlant religion, écologie, esclavagisme et contrôle des naissances comme il en serait de n'importe quelle ressource... Ce contrôle implique que les femmes fertiles se soumettent à un programme de "reproduction" en acquérant dans la société un statut à part, celui de "handmaid". Elle se retrouve ainsi assignée à résidence chez un couple issu de l'élite au pouvoir, son rôle étant de donner un enfant à ce couple. Tous les mois en période d'ovulation, elle doit donc participer à la "cérémonie" où l'homme doit s'accoupler en présence de sa femme à sa servante. Devenues des "ovaires sur pattes", les handmaids n'ont aucune autre liberté que d'écarter les jambes à intervalles réguliers et voit leur rang relégué à celui de mères-porteuses contre leur gré. Brimées et réduites à l'état d'esclaves, elles deviennent cependant l'objet de toutes les attentions quand par miracles elles tombent enceintes. Sous couvert de religion et de bienséance, la nouvelle société américaine n'est plus rien d'autre qu'un système autoritaire tenu par la force et où tout le monde espionne tout le monde dans la plus grande hypocrisie. Le sexe n'a officiellement plus d'autre sens que dans la reproduction (les relents religieux sont plus qu'évidents sur ce point) et la solution adoptée par les USA est présentée comme la dernière chance de survie de l'humanité... Réflexion sur le concept de liberté quand la survie de la société est en jeu, sur le concept de morale, de pouvoir, sur celui de parentalité aussi, d'amour et d'extinction possible, cette série traite d'un grand nombre de sujets passionnants et pousse à se poser des questions compliquées. La prestation d’Elisabeth Moss est vraiment impeccable, l'ensemble des comédiens d'ailleurs semblent habités par leurs rôles. Un parfum d'insécurité plane dans chaque scène, personne ne sait à qui se fier ni comment réagir à des situations horribles et inconcevables pour des individus ayant grandi au sein d'une société dite de libertés et de choix personnels. Le futur tel qu'il est décrit dans cette histoire, sur le plan écologique comme politique fait froid dans le dos, et c'est avec une grande impatience que j'attendrai la seconde saison (qui sera totalement inédite pour le coup, puisque la première saison s'achève là où se terminait le roman original). Grosse surprise en tout cas pour moi qui ne connaissais rien de ce récit, et excellente série !! Je recommande chaudement.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com