Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)

Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)

Publié le 9 août 2021 Mis à jour le 9 août 2021 Culture
time min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 166 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Le Plaisir (Max Ophüls, 1952)

"Le Plaisir" est l'adaptation de trois nouvelles de Guy de Maupassant d'une inégale longueur: "Le Masque", "La Maison Tellier" (de loin le segment le plus développé) et "Le Modèle". Chacun d'eux représente une variation sur le thème de la recherche du plaisir confronté à une ou plusieurs autres facettes de l'expérience humaine qui vient le contredire: le vieillissement, la mort, la religion, la frustration mais aussi l'amour et le bonheur "qui n'est pas gai". Si le dernier segment est un peu en dessous malgré les acteurs (Daniel GÉLIN et Simone SIMON), les autres sont éblouissants. Les mouvements de caméra de Max OPHÜLS n'ont jamais été aussi fluides et aériens que ce soit pour traverser une salle de bal en pleine effervescence ou laisser entrevoir par les différentes ouvertures de la façade les secrets d'une maison close. "La Maison Tellier" est d'ailleurs le segment le plus marquant et sophistiqué du lot avec une franche opposition entre le décor urbain reconstitué en studio dans lequel les prostituées exercent leur activité dans une certaine discrétion dès la nuit tombée et leur "partie de campagne" en plein air et en plein jour qui fait penser à du Jean RENOIR. Le voyage en train qui fait transition amène ces dames à repousser un représentant de commerce un peu trop entreprenant (Pierre BRASSEUR) avant de se convertir le temps d'un week-end au mode de vie paysan traditionnel. A l'inverse, leur hôte, Joseph Rivet (Jean GABIN) qui est le frère de la tenancière du bordel, Julia Tellier (Madeleine RENAUD) est tout émoustillé par cet afflux de jupons qui vient bousculer sa tranquille vie de famille, en particulier par Madame Rosa (Danielle DARRIEUX).

lecture 166 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
En printemps
En printemps

Sur les ailes du vent, Des morceaux d'un chant, Jusqu'au bout du monde Tournent en rond, en rond.

Ileana Budai
1 min
Denis Diderot
Denis Diderot

A l’instar de son temps, Diderot n’est pas un poète ; mais l’intelligence et la sensibilité...

Matthieu Binder
2 min
J.M.G. Le Clézio
J.M.G. Le Clézio

Dans ses livres, J.M.G. Le Clézio cherche à capter la vibration de la matière, l’être profo...

Matthieu Binder
1 min
Blaise Pascal
Blaise Pascal

Peut-être plus encore que Léonard de Vinci, Blaise Pascal est l’archétype du génie universe...

Matthieu Binder
1 min
Colette
Colette

Ne cherchons pas dans les œuvres de Colette un souffle épique ou de grandes constructions romanesques. Son univ...

Matthieu Binder
1 min
George Sand
George Sand

Flaubert a eu raison de comparer George Sand à un fleuve. De sa personne et de son écriture émanent une...

Matthieu Binder
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey