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L'Amour en fuite (François Truffaut, 1978)

L'Amour en fuite (François Truffaut, 1978)

Publié le 18 nov. 2021 Mis à jour le 18 nov. 2021 Culture
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L'Amour en fuite (François Truffaut, 1978)

"L'Amour en fuite" est le dernier film que François TRUFFAUT a consacré à son double cinématographique, Antoine Doinel incarné par Jean-Pierre LÉAUD à l'écran. C'est le seul film du cycle (si l'on excepte "Antoine et Colette") que je n'avais pas encore vu. Clairement il s'agit d'un film testamentaire qui est d'ailleurs parsemé de flashbacks obtenus grâce à des extraits des précédents films. En ressort une atmosphère profondément mélancolique qui transpire la fin d'un cycle. Néanmoins le film est inégal. Le passage documentaire sur le divorce par consentement mutuel apparaît aujourd'hui quelque peu naïf. L'aspect le plus réussi est sans nul doute les retrouvailles avec Colette (Marie-France PISIER telle qu'elle est restée dans ma mémoire au faîte de sa beauté) dont le personnage est considérablement approfondi. Son esprit critique et sa distance ironique vis à vis d'Antoine font mouche. Elle souligne à raison ses petits arrangements avec la vérité et son désintérêt pour la vie des autres (autrement dit son égocentrisme). Elle brise également l'image "iconique" qu'il a d'elle (comme de toutes les femmes qu'il croise et qui sont prétexte à ses élucubrations fantasmatiques) jusqu'à ce qu'il prenne la fuite, une fois de plus (le titre du film est programmatique). Par ailleurs Colette s'avère être un personnage ayant vécu des tragédies d'une amplitude bien supérieure aux siennes. En revanche l'histoire avec Sabine qui commence de façon romanesque (et qui fait penser quelque peu à "Le Fabuleux destin d Amélie Poulain" (2001) avec sa photographie reconstituée et l'enquête qui s'ensuit) pour ensuite atterrir dans une dimension plus réaliste a bien du mal à convaincre. Si le but était de montrer que Antoine Doinel avait enfin mûri et dépassé ses traumatismes comme cela semble être le cas avec la visite sur la tombe de sa mère, le fait est que le faire tomber dans les bras de celle qui est devenue depuis l'égérie des enfants n'est pas un choix très heureux (à moins que ce soit un acte manque de François TRUFFAUT? DOROTHÉE a tourné le film en même temps que ses débuts dans Récré A2 et s'il n'était pas mort prématurément, François TRUFFAUT l'aurait fait jouer dans un autre de ses films).

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