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Le Repentir (Shadows, Tom Forman, 1922)

Le Repentir (Shadows, Tom Forman, 1922)

Publié le 4 avr. 2022 Mis à jour le 4 avr. 2022 Culture
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Le Repentir (Shadows, Tom Forman, 1922)

"Le Repentir" ("Shadows" en VO) ne doit pas être confondu avec un autre film au titre homonyme en VF (mais dont le titre en VO est "Back Pay") sorti la même année mais réalisé par Frank Borzage. De même, il n'a rien à voir avec le premier long-métrage de John Cassavetes (également intitulé "Shadows") et l'acteur qui joue le pasteur John Malden, Harrison Ford ne peut évidemment pas être celui que tout le monde connaît étant donné que le film a été réalisé 20 ans avant sa naissance.

Le film, à l'intrigue mélodramatique est imprégné d'une morale chrétienne très XIX° siècle comme le souligne son titre. La plus grande préoccupation du pasteur Malden, outre la direction de ses ouailles est en effet le "salut de l'âme" du chinois Yen-Sin qualifié de "païen". On sait avec quel zèle les missionnaires ont tenté de répandre la bonne parole de leur religion au sein du monde entier et comment l'Asie s'est protégée de leur influence notamment la Chine et le Japon, en se fermant aux échanges occidentaux pour plusieurs siècles.

Mais même si la conversion in-extremis dudit "païen" montre bien l'imprégnation religieuse de l'esprit américain, le fait est que c'est le chinois sauvé des eaux (comme Moïse ^^) qui est montré comme le sauveur d'une communauté religieuse rigoriste mise en péril par une brebis galeuse qui occupe pourtant une fonction haut placée en son sein alors que Yen-Sin qui est juste toléré vit à sa marge. Chinois qui plus est interprété (il n'en était pas à son premier essai) par l'incroyable transformiste Lon Chaney dont la performance est bluffante et qui offre une prestation ultra-touchante. Cette relecture très ouverte du message biblique qui s'accompagne d'une mise en scène soignée et dynamique mettant bien en valeur les acteurs dans leur environnement participe de la réussite du film.

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