Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
La vie des autres (Das Leben der Anderen, Florian Henckel von Donnersmarck, 2006)

La vie des autres (Das Leben der Anderen, Florian Henckel von Donnersmarck, 2006)

Publié le 6 avr. 2021 Mis à jour le 6 avr. 2021 Culture
time 1 min
2
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 362 lectures
2
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 28 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

La vie des autres (Das Leben der Anderen, Florian Henckel von Donnersmarck, 2006)

La vie des autres s'appuie sur un solide substrat historique et reconstitue avec précision la mise au pas des élites intellectuelles en RDA dans les années 80 par les dirigeants et leur police politique secrète la stasi (mise sur écoute, interdiction d'exercer leur art, de voyager, emprisonnement, tortures, "suicides", chantage à la délation sur l'entourage...) Il montre de façon tout aussi convaincante les conséquences de la chute du mur avec l'ouverture des archives de la stasi et la redécouverte par les allemands de l'est de tout un pan méconnu de leur passé.

Néanmoins, le film sait s'écarter de la véracité historique au profit du romanesque lorsqu'il s'agit de raconter le basculement d'un vaillant petit soldat de la stasi. Wiesler (le dernier rôle du formidable Ulrich Mühe) terrifiant robot obsédé par l'efficacité de ses méthodes répressives est brusquement arraché à son inhumanité par son écoute quotidienne de la vie d'un écrivain, Georg Dreyman (Sebastian Koch). Il est bouleversé à la fois par son amour pour sa compagne Christa Maria Sieland (Martina Gedeck) et par son talent d'artiste et devient son ange gardien. Son évolution psychologique (du réflexe conditionné aux retour du libre-arbitre et aux élans du coeur) est analysée avec beaucoup de finesse et son double jeu est jubilatoire pour le spectateur.

Le supérieur de Wiesler, le carriériste et cynique Grubitz joué par Ulrich Tukur s'oppose en tous points à son subordonné, qui comme Dreyman est un idéaliste déçu par ce qu'il découvre du fonctionnement réel de la RDA (à savoir le fait qu'il surveille Dreyman sur ordre du "camarade ministre" qui veut se débarrasser de lui pour s'emparer de sa petite amie). Dans Amen de Costa-Gavras Mühe et Tukur jouaient deux nazis mais Mühe était au-dessus de Tukur et il était du côté du mal alors que Tukur était l'idéaliste du côté du bien.

lecture 362 lectures
thumb 0 commentaire
2
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
En printemps
En printemps

Sur les ailes du vent, Des morceaux d'un chant, Jusqu'au bout du monde Tournent en rond, en rond.

Ileana Budai
1 min
Denis Diderot
Denis Diderot

A l’instar de son temps, Diderot n’est pas un poète ; mais l’intelligence et la sensibilité...

Matthieu Binder
2 min
J.M.G. Le Clézio
J.M.G. Le Clézio

Dans ses livres, J.M.G. Le Clézio cherche à capter la vibration de la matière, l’être profo...

Matthieu Binder
1 min
Blaise Pascal
Blaise Pascal

Peut-être plus encore que Léonard de Vinci, Blaise Pascal est l’archétype du génie universe...

Matthieu Binder
1 min
Colette
Colette

Ne cherchons pas dans les œuvres de Colette un souffle épique ou de grandes constructions romanesques. Son univ...

Matthieu Binder
1 min
George Sand
George Sand

Flaubert a eu raison de comparer George Sand à un fleuve. De sa personne et de son écriture émanent une...

Matthieu Binder
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey