Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Love Actually (Richard Curtis, 2003)

Love Actually (Richard Curtis, 2003)

Publié le 12 déc. 2020 Mis à jour le 12 déc. 2020 Culture
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 167 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Love Actually (Richard Curtis, 2003)

Si "Love Actually", est aujourd'hui un film culte, un film que l'on se repasse tous les ans à la même période et qui donne envie de se faire des free hugs, ce n'est certainement pas à cause de son originalité ou de sa subtilité. "Love Actually" est un gros Christmas pudding bourré de clichés du type "amour, gloire et beauté" et de situations invraisemblables. Par exemple la romance entre le premier ministre et sa collaboratrice ressemble beaucoup à celle de "Coup de foudre à Notting Hill" sauf qu'Hugh Grant est ici le prince et Natalie la pauvresse.

Et pourtant le charme de cette comédie "so romantic" opère toujours au point qu'une suite en forme de court-métrage a été tournée 14 ans après. Inutile de chercher midi à quatorze heures, le casting cinq étoiles est pour beaucoup dans cette réussite ainsi que l'utilisation parfaite de la musique. L'affiche paquet-cadeau nous offre la fine fleur des comédiens britanniques sur un plateau: Hugh Grant, Colin Firth, Emma Thompson, Alan Rickman, Bill Nighy, Liam Neeson, Laura Linney, Rowan "mister Bean" Atkinson etc. Et ils ne sont pas là pour faire de la figuration. La plupart d'entre eux s'amusent beaucoup et donnent un caractère décalé et réjouissant à leur prestation, le tout avec la complicité du réalisateur. Bill Nighty, rockeur has-been obligé d'enregistrer des tubes de noël alimentaires massacre consciencieusement le hit de Wet Wet Wet qui était la star de "Quatre mariages et un enterrement". Hugh Grant se lâche dans un numéro dansé bien loin du protocole du 10 downing street, Colin Firth se met au portugais (de la vache espagnole), Alan Rickman, frappé par le démon de midi se fend d'une scène hilarante où il tente d'acheter un collier en douce pour sa maîtresse (mais c'est sans compter sur le perfectionnisme du vendeur alias Atkinson) alors que sa femme souffre en silence. Il n'y a en effet pas que des moments de comédie et certains passages du film montrent un arrière-plan plus amer que doux. Outre les larmes de l'épouse délaissée, on assiste à l'échec d'une romance entre deux collègues de bureau et à une histoire d'amour impossible entre une jeune femme (jouée par Keira Knightley) et le meilleur ami de son mari qui lui offre un déclaration d'amour en pancartes directement inspirée du clip de Bob Dylan.  

 

lecture 167 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
En printemps
En printemps

Sur les ailes du vent, Des morceaux d'un chant, Jusqu'au bout du monde Tournent en rond, en rond.

Ileana Budai
1 min
Denis Diderot
Denis Diderot

A l’instar de son temps, Diderot n’est pas un poète ; mais l’intelligence et la sensibilité...

Matthieu Binder
2 min
J.M.G. Le Clézio
J.M.G. Le Clézio

Dans ses livres, J.M.G. Le Clézio cherche à capter la vibration de la matière, l’être profo...

Matthieu Binder
1 min
Blaise Pascal
Blaise Pascal

Peut-être plus encore que Léonard de Vinci, Blaise Pascal est l’archétype du génie universe...

Matthieu Binder
1 min
Colette
Colette

Ne cherchons pas dans les œuvres de Colette un souffle épique ou de grandes constructions romanesques. Son univ...

Matthieu Binder
1 min
George Sand
George Sand

Flaubert a eu raison de comparer George Sand à un fleuve. De sa personne et de son écriture émanent une...

Matthieu Binder
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey