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Chat noir, chat blanc (Crna mačka, beli mačor, Emir Kusturica, 1998)
Publié le 10 avr. 2022
Mis à jour le 10 avr. 2022
Culture
3 min
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Publié le 10 avr. 2022
Mis à jour le 10 avr. 2022
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Chat noir, chat blanc (Crna mačka, beli mačor, Emir Kusturica, 1998)
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C'est la première fois que je revois "Chat noir, chat blanc" de Emir Kusturica, réalisateur incontournable des années 90, et c'est toujours aussi bien. Son talent se mesure au fait qu'en dépit du rythme endiablé du film, celui-ci reste toujours lisible grâce à une mise en scène profondément étudiée. Résultat, au lieu d'être accablé par l'hystérie ambiante, on est galvanisé par toute cette énergie dévorante que le réalisateur orchestre de main de maître. Entre musique frénétique, agitation burlesque et esthétique du joyeux chaos, le monde sans âge des tziganes des Balkans avec leurs installations de bric et de broc se mêle aux objets modernes "customisés" au milieu d'un ballet d'oies, de cochons dévoreurs de carcasses de Trabant (histoire de rappeler qu'on est dans un monde post-guerre
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