Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Chat noir, chat blanc (Crna mačka, beli mačor, Emir Kusturica, 1998)

Chat noir, chat blanc (Crna mačka, beli mačor, Emir Kusturica, 1998)

Pubblicato 10 apr 2022 Aggiornato 10 apr 2022 Cultura
time 2 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 139 letturas
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Chat noir, chat blanc (Crna mačka, beli mačor, Emir Kusturica, 1998)

C'est la première fois que je revois "Chat noir, chat blanc" de Emir Kusturica, réalisateur incontournable des années 90, et c'est toujours aussi bien. Son talent se mesure au fait qu'en dépit du rythme endiablé du film, celui-ci reste toujours lisible grâce à une mise en scène profondément étudiée. Résultat, au lieu d'être accablé par l'hystérie ambiante, on est galvanisé par toute cette énergie dévorante que le réalisateur orchestre de main de maître. Entre musique frénétique, agitation burlesque et esthétique du joyeux chaos, le monde sans âge des tziganes des Balkans avec leurs installations de bric et de broc se mêle aux objets modernes "customisés" au milieu d'un ballet d'oies, de cochons dévoreurs de carcasses de Trabant (histoire de rappeler qu'on est dans un monde post-guerre froide) et d'un couple de chats antagonistes et inséparables à la fois (le vrai titre est "chatte noire, chat blanc", évidemment intraduisible tel quel). L'histoire sur fond de petits et de gros trafics mafieux d'une noce arrangée que les jeunes mariés sont bien décidés à déranger avec la complicité de papys faussement refroidis dans le grenier ^^ se transforme en vaste bouffonnerie avec des personnages qui semblent sortis d'une BD ou d'un cartoon: Ida* a l'allure d'Olive dans "Popeye", Zare avec son chapeau de paille fait penser à Tom Sawyer au bord d'un Danube qui pourrait être le Mississippi, la minuscule mais charmante Bubamara ("coccinelle") aux faux airs d'Elodie Bouchez se cache sous des souches d'arbre comme R2D2 et flashe sur Grga Veliki le géant, sans parler de l'inénarrable grand frère bling-bling de Bubamara accro à la techno et à la coke, "pitbull... terrier-ier-ier". Et tout ça est en plus une merveille pour les oreilles (les fanfares des BO de Kusturica sont mythiques) et pour les yeux (la scène d'amour dans les champs de tournesols par exemple). 

* Branka Katić dans un rôle burlesque aux antipodes de celui qu'elle a joué peu de temps après dans "Warriors, l'impossible mission" sur la guerre de Bosnie (d'ailleurs tous les acteurs serbes y interprétaient des bosniaques et vice-versa).

lecture 139 letture
thumb 0 commento
0
reazione

Commento (0)

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti