Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
40 ans, toujours puceau (The 40 year-old virgin, Judd Apatow, 2005)

40 ans, toujours puceau (The 40 year-old virgin, Judd Apatow, 2005)

Publié le 12 sept. 2020 Mis à jour le 12 sept. 2020 Culture
time 2 min
3
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 316 lectures
3
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

40 ans, toujours puceau (The 40 year-old virgin, Judd Apatow, 2005)

Les Inrocks ont raison de comparer le premier film de Judd APATOW dont le titre peu engageant dissimule la nature véritable et "La Party" (1968) de Blake EDWARDS. Car dans les deux cas un candide burlesque génial vient détraquer une machinerie sociale bien huilée et en révéler les rouages fondés sur le jeu de pouvoir. Deux éléments diffèrent cependant. Le style de "40 ans, toujours puceau" emprunte les codes du teen-movie potache et trash à la manière des frères Farrelly et l'époque beaucoup plus conservatrice débouche sur une fin convenue et donc décevante. Mais Steve CARELL qui a été révélé par le film dont il a trouvé l'idée originale et co-signé le scénario est bien l'héritier d'un Peter SELLERS, sans le côté transformiste mais avec une aura d'enfance irréductible dans un corps d'adulte. Un candide qui méconnaît les jeux de pouvoir au profit du plaisir de jouer de l'enfance avec laquelle il est sur la même longueur d'ondes. Une adolescente de 16 ans en revanche regarde déjà avec condescendance cet impuissant potentiel qui ne sait conduire qu'un vélo. Son comportement décalé et asexué dérange la société patriarcale qui veut l'assimiler à tout prix (le faire entrer dans l'âge adulte de la sainte trinité power, money and sex). Pour intégrer le monde des hommes virils et être adoubé comme un partenaire sexuel et social acceptable par une femme, il lui faut se séparer de ses jouets de collection pour embrasser la carrière d'un self made man ambitieux qui investit sa thune plutôt que la dépenser dans des hobbies jugés infantiles (et surtout improductifs, le plaisir gratuit qui se dit "free" en anglais étant banni). Mais si Andy abdique et rentre dans le rang, Steve CARELL fait de la résistance que ce soit dans son rôle d'homo dépressif de "Little miss Sunshine" (2005) où c'est toute une famille qui navigue dans la marginalité ou bien dans celui de "Bienvenue à Marwen" (2018) où il (re)joue avec des poupées chaussé de talons hauts, encaissant la solitude et le harcèlement qui en résultent. Finies les compromissions.

lecture 316 lectures
thumb 0 commentaire
3
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
Marche ou crève
Marche ou crève

Hé non, ce n'est pas Stephen ici et rien avoir avec le King, juste une fan qui ad...

Gand Laetitia
2 min
Laëtitia GAND
Laëtitia GAND

 Auteure, critique littéraire, Laëtitia Gand est née le mercredi 9 mai  1979  ...

Gand Laetitia
3 min
Méditer
Méditer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Jurer
Jurer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey