les dégâts de la colonisation
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les dégâts de la colonisation
Photo prise dans l’article « L'autre 8 mai 1945 : en Algérie, un massacre colonial débute à Sétif », dans le journal L’Humanité.
Ma dernière lecture (L’énigme Roseau, la parole pied-noir assassinée) m’a rappelé un truc dément.
En 2002, je suis en recherche d’emploi, l’ANPE m’attribue l’accompagnement par un consultant expert. Au bout de 2 séances, je vais le récuser avec un courrier officiel transmis à la directrice de l’ANPE dont je dépends.
De mon CV et mon passé dans l’informatique bancaire, ce monsieur va digresser et délirer lors du deuxième entretien.
Il me déconseille de rechercher un emploi dans le domaine bancaire car je ne semble pas avoir l’âme d’un rapace.
Il m’explique en prenant appui sur des faits d’actualité :
«
- la débâcle financière d’Argentine résulte d’après lui de faits inavouables totalement différents du discours officiel (Wikipédia). Ses sources de consultant, m’avoue t-il, indiquent que les banquiers Anglais se sont vengés d’un homme qui les aurait arnaqués de 100 millions, en agissant sur tout un peuple puisque l’arnaqueur était devenu insolvable.
- les attentats du 11/9/2001 ont été financés et aidés dans leur organisation par les plus vieilles familles nobles d’Angleterre qui n’ont jamais digéré l’indépendance américaine !
»
Ancien message sur Canalblog: Le fric des élections américaines, le 19 septembre 2008.
Je reviens sur les méfaits de la colonisation. Les peuples qui survivent à l’invasion, même s’il ne reste que quelques poignées d’individus, ressassent une haine imprescriptible. De même, que ce soit au bout de 100 ou de 1000 ans que les autochtones arrivent à chasser les colons, les descendants de ces profiteurs/usurpateurs seront pareillement animés d’une haine indélébile (mais aussi débile).
L’Algérie, l’Indochine, les Amériques, le Tibet, les autres très nombreux pays africains, tous subissant les délires des empires Russes Français et Austro-Hongrois, tous ces pays colonisés par les Européens ne jurent aujourd’hui que par rééquilibrage de la justice et restitution des objets culturels volés. Les savants chercheurs historiens dévoilant tous les jours un peu plus de ces histoires anciennes, les descendants réclament les retours des richesses, et en plus des dommages et intérêts.
Comme les descendants des colons ont conservé l’esprit profiteur et la soif d’avoir des esclaves, ils ne rêvent que de retrouver leurs « paradis » perdus. La paix humaine devient une ineptie, une incompatibilité psychologique, presque génétique.
Une parenthèse qui m’a titillé tout au long de la lecture de ce livre.
Mon parrain était capitaine à l’OAS, marié à une riche pied-noir. Il est mort en France en 1999. Je l’ai peu côtoyé, j’ai senti que c’était un beau salopard/profiteur. Il a peut-être reçu une centaine de millions d’indemnités correspondant à son ancienne situation de colon, à Mostaganem, avant la guerre d’Algérie, il vivait dans une immense maison de maître (presque un château) avec environ 25 esclaves, et un domaine de 50 hectares. Ce qui ne l’a pas empêché de spolier ma mère de l’héritage de mon grand-père.
L’impérialisme et le colonialisme sont éminemment d’actualité !
Bruno