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Red Light - Mini-série

Red Light - Mini-série

Pubblicato 23 ott 2024 Aggiornato 23 ott 2024 Cultura
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Red Light - Mini-série

Titre d’origine : Red Light

 

Créateur / Showrunner : Esther Gerritsen

 

Année : 2020

 

Pays : Pays-Bas, Belgique

 

Casting : Carice van Houten, Maaike Neuville, Halina Reijn, Geert Van Rampelberg, Koen De Bouw, Robert de Hoog, Joren Seldeslachts

 

Résumé : Trois femmes se retrouvent prises dans le monde de la traite d’êtres humains et de la prostitution lorsque le mari d'Esther disparaît soudainement. Venues de milieux complètement différents, ces femmes vont avoir besoin les unes des autres pour se sortir du piège dans lequel elles sont tombées. (source : Senscritique.com)

 

Avis vite dit : Annoncée avec une belle réputation de série "coup de poing" sur l'univers de la prostitution dans les bas fonds du quartier rouge d'Anvers, munie d'un casting plutôt léché (Carice van Houten en tête de gondole), Red Light, une production néerlandaise et belge promettait de belles choses. Et aussi bien sur l'ambiance que dans les images, les premiers épisodes tiennent largement la route, l'intrigue n'est pas d'une folle originalité mais a l'air solide, l'interprétation est au diapason, et on trouve un faux-rythme qui, bien que l'histoire n'avance pas à pas de géants, donne une apparence de maîtrise du sujet. Si bien que ça fonctionne plutôt pas mal pendant les trois quarts de la série. Mais quand arrive le dénouement, principalement sur les deux derniers épisodes où les choses se précipitent un peu plus, on bascule dans le n'importe quoi et les mauvais choix scénaristiques et narratifs se succèdent, laissant place à quelques clichés inattendus, et surtout à une bonne dose d'incohérence dans la gestion des personnages. L'épisode où les trois héroïnes sont isolées dans une maison de campagne sous la menace d'un groupe d'hommes de main du proxénète qui viennent pour les buter est édifiant. Il fait nuit noire, elles ont un 4x4 à disposition et l'une d'elle connaît une petite route secondaire dans les bois (puisqu'à la fin elle part par là), mais non, elles préfèrent attendre là que les gugusses arrivent. Elles ne sont que trois, eh bien figurez-vous qu’elles réussissent à faire trois groupes de "une". Bigard n'a rien inventé dans ses sketches, c'est la triste réalité. L'une d'elle prend une balle en pleine forêt, est en train de crever seule dans la nuit, essaie d'appeler à l'aide avec son téléphone portable alors qu'elle entend au loin les secours arriver mais pas de bol, ce dernier n'a plus de batterie... Alors elle rampe comme elle peut, trop faible pour crier et se faire entendre, avant de sombrer dans l'inconscience, persuadée de vivre ses derniers instants. Tout du long, elle a un revolver avec elle, pas une seconde il ne lui vient à l'idée de tirer pour se manifester aux autres... Ce sont des détails vous me direz, mais ce genre de truc, moi ça me fume pour une série qui se veut si proche de la réalité. Sur le plan « morale et éthique », il y a de quoi redire aussi d'ailleurs. On comprend assez rapidement que dans cette série, les femmes sont mises au premier plan, et les hommes sont tous des enfoirés à divers degrés, qu'aucun n'est bon à sauver. Mais tout de même, ce qu'il advient de la prostituée en toute fin laisse songeur. Quant à la fliquette, outre son alcoolisme et son abandon de famille, que son premier réflexe soit, toute drapée de blanche vertu, de balancer (auprès de sa hiérarchie et même de sa femme sur son lit de mort) son coéquipier qui a toujours été là pour elle dans les pires moments quand elle découvre qu'il a été une taupe (alors qu'il l'a fait en sacrifice pour prendre soin de son épouse en phase terminale de sclérose en plaque), ben désolé, mais j'ai du mal avec le sens de la loyauté et la morale à géométrie variable de l'héroïne... Je cite là quelques exemples qui m'ont marqué, et qui j'en ai peur risquent de spoiler un poil la série, mais ils sont pour moi des marqueurs forts d'une série bien débutée mais malheureusement inaboutie scénaristiquement. C'est toujours très dommageable, une fin ratée. Car c'est de cela qu'on se souvient avant tout.

Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

 

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Commento (2)

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Jackie H 29 giorni fa

Bah oui, du suspiiiiiiinssssse sinon rien.. quitte à tordre un peu la vraisemblance pour y arriver... et probablement un scénario développé au fur et à mesure de la série (peut-être en fonction de ce qui marche selon les retours du public) mais auquel il fallait bien trouver une fin et qu'on ne savait plus comment ficeler... Le scénario doit être pensé complètement à l'avance sinon on tombe inévitablement dans ce genre de problème. Une bonne série, comme un bon film, c'est avant tout un bon scénario, et le scénario doit être bouclé avant tout le reste sinon on tombe vite dans le n'importe quoi...

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Stéphane Hoegel 28 giorni fa

Tout à fait !
Pour reprendre la célèbre phrase de Henri-Georges Clouzot : “Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire.”
Et donc qu'on parle de film ou de série, si le scénario pêche, la qualité de l'ensemble en pâtit...

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