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L'enduropale la grande messe du monde la moto !

L'enduropale la grande messe du monde la moto !

Publié le 1 févr. 2024 Mis à jour le 1 févr. 2024 Sport
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L'enduropale la grande messe du monde la moto !

 

 

Pour la 48ème fois, motos et quads vont envahir la plage du Touquet-Paris-Plage à partir de ce vendredi 2 février et jusqu'au dimanche 4 février 2024. Plus de 500 000 personnes sont attendues au Touquet et sur le front de mer.

 

Quelles différences entre la course juniors et espoirs ? Pourquoi les amateurs sont-ils appelés les poireaux ? Qu’est-ce qu’un holeshot ?

 

Alors que la 48ᵉ édition de l’Enduropale débute le 2 février 2024, nous avons révisé nos classiques et vous proposons quelques clés pour appréhender au mieux les différentes courses.

Combien de courses durant le week-end ?  

 

Lorsqu’on évoque l’Enduropale, tout le monde pense à la course qui sacre les meilleurs pilotes de moto-cross. C’est en effet le point d’orgue du week-end, où une poignée de professionnels s’affrontent aux côtés de milliers d’amateurs (300 pilotes en 2024). Mais plusieurs courses ont lieu ce week-end.  

 

La course vintage donne le top départ le vendredi 02 février à 14 heures. Créée en 2015 à l’occasion du 40ème anniversaire de l’Enduropale du Touquet, elle dure une heure. Particularité majeure : seules les motos datant d’avant 1996 peuvent y participer.

 

Trois courses sont par la suite organisées tout au long de la journée du samedi 03 février : l’Enduropale Espoirs, l’Enduropale Juniors (voir plus bas) et le Quaduro. "Une course dont personne ne parle vraiment jamais", déplore Jean-Marc Denecker, président de l’association Enduropale Passion.

 

Quelles différences entre la course Juniors et la course Espoirs ?

 

Le parcours est identique pour les deux catégories : 3,5 km sur le front de mer du Touquet-Paris-Plage. Il emprunte la partie Nord du circuit de l’Enduropale.

 

Dans la catégorie Espoirs, les concurrents ont entre 11 et 15 ans et la course dure une heure : top départ samedi 03 février à 9 heures. Quant aux juniors, les cadets âgés de 13 à 17 ans s’élanceront dans la foulée à partir de 10h30, pour une arrivée prévue à midi.

Qui sont les poireaux ? 

 

Pour les novices, ils l’associent dans un premier temps au légume, et ils n’ont pas tort. Cette désignation est en réalité un surnom donné aux amateurs qui participent à l’Enduropale aux côtés des pilotes professionnels. "Ce sont des gens tellement peu expérimentés qu’ils se plantent dans le sable, comme les poireaux", explique ironiquement Jean-Marc Denecker. Précision importante : il ne se moque pas des amateurs, bien au contraire. "L’Enduropale regroupe une cinquantaine de coureurs moto professionnels, rappelle-t-il. Mais si cette course n’existait qu’avec ces dieux de la moto, ça n’intéresserait pas grand monde. Ce qui est intéressant, c’est les 950 à 1000 amateurs comme vous et moi qui viennent faire le spectacle".

Ce sont des gens tellement peu expérimentés qu’ils se plantent dans le sable, comme les poireaux.

Jean-Marc Denecker

Pour les récompenser, il a même décidé de créer le poireau d’or, un prix remis aux plus acharnés des amateurs, ce qu’il appelle "les meilleurs nuls de la course". Déguisements, gadins, solidarité… Plusieurs critères sont pris en compte par les membres de l’association Enduropale Passion formant le jury pour choisir l’heureux élu. 

 

"Lors de la dernière édition en 2020, on avait sacré le poireau d’or à un pilote qui avait une poupée gonflable sur le dos. En 2016, on avait sacré un pilote de 77 ans, le doyen. Il a fait un tour, était fier, nous aussi". Le grand gagnant est désigné une semaine après la course.

 

En 2016, on avait sacré un pilote de 77 ans, le doyen. Il a fait un tour, était fier, nous aussi.

Par Jean-Marc Denecker

 

Le prix ? "Quand vous êtes sélectionné poireau d’or, vous gagnez quelque chose d’énorme : à savoir rien. Ça récompense l’effort que les gens ont fait pour se déguiser, maquiller leur moto ou très mal rouler".

 

Un holeshot, la toute première étape

 

C’est un mot qu’on entend souvent lors de la grande course du dimanche. Le holeshot, c’est la toute première étape de la course. Lorsque le coup d’envoi est donné, le but pour tous les pilotes : être le premier à passer le premier virage à Stella Plage qui suit la longue ligne droite de plusieurs centaines de mètres. "Ce moment du grand virage à 180° est génial", explique Jean-Marc Denecker, président de l’association Enduropale Passion. "La première moto qui atteint ce virage réalise le holeshot et touche une prime de 1 000 euros. Certains préparent leur moto juste pour faire le holeshot, pour la gloire".  

 

Auparavant, une autre section du parcours était scrutée de près : le goulet. Jusque 2005, les motos passaient par les dunes. "C’était un rétrécissement où les 1 000 motos arrivaient en même temps et tout le monde se plantait dans un vacarme assourdissant. Les pros passaient et les poireaux restaient plantés", se souvient-il. Mais depuis 2006, l’Enduro est devenu l’Enduropale et le passage dans les dunes a été supprimé pour préserver l’écosystème fragile qui était particulièrement impacté par le passage des bécanes.

La première moto qui atteint ce virage réalise le holeshot et touche une prime de 1 000 euros. Certains préparent leur moto juste pour faire le holeshot, pour la gloire.

Jean-Marc Denecker

Pour les favoris, tout est encore jouable

 

Si la saison passée avait été marquée par la domination de l'Anglais Todd Kellett, quasiment sur tout le championnat, et par sa victoire finale à l'Enduropale ; la saison 2023-2024, marquée par des blessures, semble beaucoup plus ouverte. Au championnat, le Belge Cyril Genot est en tête (mais il vient de se blesser), le deuxième est Lars Van Berkel (podium au Dakar 2024) et le troisième Jérémy Hauquier.

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