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La fin des moteurs themrique moto en Europe ?
Publié le 25 mars 2023
Mis à jour le 25 mars 2023
Environnement
2 min
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Publié le 25 mars 2023
Mis à jour le 25 mars 2023
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La fin des moteurs themrique moto en Europe ?
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Les pays européen refusent la fin des moteurs thermique
A la surprise générale, l’Allemagne n’a pas signé le texte au Conseil de l’Union Européenne qui prévoyait la fin du moteur thermique d’ici 2035. Avec cette réserve, le processus de la fin du moteur thermique est brusquement ralenti. A quoi devons-nous nous attendre ?
La fin du moteur thermique, au niveau de la production européenne, était programmée depuis que le texte s’y rapportant a été signé le 14 février dernier par les états membres de l’union européenne au sein du parlement européen. C’était donc fait… Si, en 2035, il sera toujours possible de rouler avec un véhicule à moteur thermique, il ne devait plus être possible d’en acheter un neuf à partir de cette date. C’était la fin programmée du classique moteur à explosion.
Pour autant, ce calendrier ne convenait pas à l’ensemble des états membres. La Pologne, comme la Bulgarie, s’y refusaient et l’Italie avait fait connaitre très tôt sa désapprobation avec une levée de boucliers de plusieurs industriels, notamment Ferrari, qui voulait pouvoir continuer de produire des moteurs thermiques à hauteur d’un certain volume pour préserver l’emploi ; c’était le fameux amendement Ferrari qui avait fait autant de bruit au parlement européen qu’une de ces supercars dans les rues de Monaco.
Et le 07 mars dernier, le Conseil de l’Union Européenne a été très surpris de voir l’Allemagne refuser de signer le texte, occasionnant alors un revers inattendu pour la suite. En effet, pour que le texte définitif soit validé, il fallait réunir la signature d’au moins l’équivalent de 65% de la population Européenne. Et avec la défiance de la gouvernance allemande et de ses 83 millions d’habitants, venue se greffer au trio Italie, Bulgarie, Pologne, les cartes sont rebattues.
Le moteur thermique sauvé par les bio carburants ?
Le vote du texte a été reporté, sine die, mais ce n’est pas pour autant que l’on devrait voir les constructeurs rétropédaler sur la question de l’électrique. Certes, il y a une vraie poussée de la solution des bio carburants. Porsche, assisté de Shell, travaillent d’arrache-pied en ce sens. Et cette solution intéresse d’autres industriels car beaucoup de constructeurs en Europe prennent la menace électrique chinoise très au sérieux. En effet, les constructeurs auto chinois s’annoncent redoutables sur le rapport qualité prix et les constructeurs institutionnels européens craignent de ne pas être compétitifs. Donc, sauver le thermique pour des motoristes européens qui en ont le savoir faire, a clairement du sens.
En outre, les patrons des grands groupes entrevoient déjà que l’e-fuel pourrait être rapidement récupéré par le secteur de l’aviation car faire voler des avions de ligne avec des batteries n’est pas pour demain. Malgré tout, le tout électrique pourrait être revu dans une moindre mesure, avec des aménagements autour de l’hybride, du flex fuel, voire d’autres solutions. On imagine évidemment que ces aménagements pourraient être très profitables à l’univers de la moto et du scooter. A suivre…
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