L'avis publique sur le décret du gouvernement contre le CT moto !
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L'avis publique sur le décret du gouvernement contre le CT moto !
L’été de défense de la moto : chaud !
« Consulter, c’est demander à quelqu’un d’être de notre avis » Adrien Decourcelle, auteur dramatique français
Ça y est, nous avons été consultés. On nous a demandé notre avis sur ce maudit contrôle technique, que nous repoussons de toutes nos forces depuis 11 ans. Désormais, toute la question est de savoir ce qui sera fait des plus de 16 000 avis donnés. Au passage, merci à toutes celles et tous ceux qui se sont donnés la peine de participer, avec un petit plus pour celles et ceux qui nous ont envoyé le texte de leur contribution ! Un afflux qui a surpris nos interlocuteurs du ministère des transports, visiblement habitués à des participations qui se chiffrent au maximum en dizaines. Pour autant, rien ne nous permet d’affirmer que nos avis seront pris en compte. On a déjà une petite idée de l’avis majoritaire « ça ne sert à rien » : nous l’avons (presque) tous émis, mais... Pour le reste, comptez sur nous pour appuyer vos demandes, comme la « clause de revoyure », déjà prise en compte. Tout comme vous pouvez compter sur nous pour poursuivre le combat contre cette ineptie ! Une loi, ça se change, un décret, ça s’abroge. Le combat continue !
Par ailleurs, le CISR (Comité interministériel de Sécurité Routière) de début juillet a lui aussi rendu son verdict : 38 mesures en 7 axes (le dossier de presse fait 74 pages…). Là aussi, nous avons été consultés, entre autres par l’intermédiaire du CNSR (Conseil National de Sécurité Routière), dont les travaux ont permis l’émergence d’un certain nombre de ces mesures. Le défaut, là aussi, c’est qu’au-delà de la consultation des spécialistes de la sécurité routière que nous sommes, nos gouvernants ont – encore – sorti de leur chapeau quelques mesures qui n’ont fait l’objet ni de concertations, ni d’études ou travaux préalables ! Il n’est pas là question de jeter le bébé avec l’eau de bain, peut-être ces mesures sont-elles porteuses d’améliorations, mais le défaut est qu’elles n’ont été promulguées que par « l’intime conviction » de M.Darmanin ou de Mme Borne (ou M.Philippe pour le 80) : insuffisant !
Bien pour les uns, pas pour les autres, le feuilleton ZFE a connu un nouveau rebondissement en début d’été, avec le report pour une majorité de métropoles de la mise en place « d’office » de ZFE-m. En effet, si les seuils de pollution n’y sont pas dépassés, un certain nombre d'entre elles n’auront pas l’obligation de leur mise en place. Le défaut ? Celles qui dépassent lesdits seuils mettent en place leur ZFE : frustrant pour leurs habitants, qui se retrouvent soit « assignés à résidence » faute de moyens pour changer de véhicule et d’alternatives crédibles en transports en commun (à force de rabâcher nous serons peut-être entendus ?), soit contraints de consacrer à ce changement de véhicule un budget qui était sans doute prévu pour d’autres investissements…
Bref, pour partie, nous sommes entendus, et pour partie non. Raison de plus pour continuer à défendre nos idées : la prévention ne peut pas passer par la répression ou la sanction, elle ne peut passer que par ce qui permet d’éviter les accidents : l’éducation au sens le plus large, et l’entretien des infrastructures. 43 ans qu’on le dit !
Pour terminer, profitez-bien de cette saison, une des meilleures pour profiter de notre passion : sillonnez les routes, visitez notre beau pays, bien entendu dans le respect des autres : bel été à toutes et tous !
Ensemble, plus forts.