Wonder Woman 1984
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Wonder Woman 1984
Titre original : Wonder Woman 1984
Année : 2020
Réalisateur : Patty Jenkins
Pays : États-Unis
Casting : Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal, Connie Nielsen, Robin Wright, Kristoffer Polaha
Résumé : Après la Première Guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, Wonder Woman doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Le premier film consacré à Wonder Woman avait été à l’origine d’un buzz plutôt mérité. Déjà parce qu’une super-héroïne auquel on consacre un film dont elle est le personnage central ce n’est pas courant, ensuite parce que le film a remporté un beau succès auprès du public, et enfin parce tout cela redorait le blason quelque peu terni du DC Universe au cinéma ces dernières années. Gal Gadot y incarnait une amazone très réussie, j’en avais été le premier surpris (je m’explique : jusqu’alors je rangeais plutôt la sculpturale Gal du côté des top models très glamour et un peu fragiles que des actrices à rôles badass), et n’étant pas plus client que ça des Super-Héros DC, le film m’avait pourtant convaincu par ses qualités. Voici donc le second volet, qui vient prendre place au sein des années 1980. Plus besoin de présenter l’héroïne, ses origines, ses pouvoirs, tout ça c’est fait, on peut donc concentrer tout le film sur une bonne histoire, développer une intrigue originale et qui impose Wonder Woman comme la patronne des super-héroïnes au cinéma. Et patatras. Rien. Le vide. Le néant total. Scénaristiquement on pleure, narrativement on s’étrangle, et du point de vue du spectateur, on s’ennuie à mourir. Rien ne va dans ce film. Même pas les scènes d’action qui sonnent affreusement faux, même pas les effets spéciaux qui se révèlent d’indignes ratages visuels. On n’a qu’une espèce de gloubi-boulga à l’écran, à forte tendance colorée-psychédélique, des clichés éculés, une bouillie scénaristique qui se veut féministement rebelle mais qui ne s’avère que tristement prévisible et d’un ridicule des plus aboutis. Même l’ambiance des années 1980 manque de panache et d’intérêt. Quant aux dialogues, ma foi, leur indigence parvient à faire regretter le temps du cinéma muet. Seul Pedro Pascal nous fait relever une paupière de temps en temps, et encore faut-il qu’il en fasse des tonnes pour arriver à ce résultat. Quant à la pauvre Kristen Wiig en Cheetah, on touche avec tout ce qui concerne ce personnage aux parties les plus honteuses du film. Lent, long, laborieux, systématiquement à côté de la plaque et incapable de nous offrir quoi que ce soit de réussi du point de vue « grand spectacle », Wonder Woman 1984 est, comment le dire poliment… décevant. À tout le moins.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com
Benjamin Mimouni 7 months ago
Je m'étais arrêté au premier volet, on dirait que j'ai bien fait .
Stéphane Hoegel 7 months ago
Je te confirme !