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Sibyl

Sibyl

Published May 3, 2024 Updated May 3, 2024 Culture
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Sibyl

Titre original : Sibyl

 

Année : 2019

 

Réalisateur : Justine Triet

 

Pays : France, Belgique

 

Casting : Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel, Sandra Hüller, Laure Calamy, Niels Schneider, Arthur Harari, Paul Hamy

 

Résumé : Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d’écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu’elle cherche l’inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l’acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu’elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la fin du tournage, tout s’accélère à une allure vertigineuse… (source : Senscritique.com)

 

Avis vite dit : Pffff... Voilà typiquement le genre de film qui donne raison à ceux qui font des généralités (que je ne cautionne pourtant pas du tout) sur les films français. C'en est presque le portrait-robot, du film intello-chianto-arnaquo-faussement-profond que les détracteurs du cinéma français dénoncent à longueur de temps. Parce que là, on a tout ça : une histoire entremêlée faussement compliquée, artificiellement alambiquée par une narration temporelle confuse, des personnages qui se veulent tellement trop complexes mais qui ne sont que des caricatures à l'arrivée, une histoire qui se veut intimiste mais se révèle surtout impudique et navrante de banalité et de prévisibilité dans les rapports humains... Il reste un casting talentueux qui sauve un peu les meubles mais qui ne peut pas faire de miracles malgré tout, quand on demande aux comédiens de jouer des trucs navrants, on obtient des comédiens qui jouent des choses nazes mais avec beaucoup de talent. Manière involontaire de souligner le paradoxe. Et puis il y a ces deux scènes ovnis qui semblent provenir d'un autre film tellement elles sont décalées et parfaitement réussies : les deux scènes à caractère sexuel. Je vous vois venir, je vous entends déjà ricaner, "comme par hasard..." que vous vous dites n'est-ce pas ? Et pourtant je persiste et signe : la scène de sexe par terre entre Virginie Efira et Niels Schneider est superbe de simplicité et d'esthétique. Dans un tout autre style, la scène plus "habillée" mais tout aussi torride entre Adèle Exarchopoulos et Gaspard Ulliel sur le bateau est d'une sensualité et d'une véracité assez inattendue. Sorti de là, tout le reste du film m'a gentiment ennuyé. J'attendais qu'il se passe un truc, si possible un truc auquel je ne m'attendais pas, et en fin de compte, non. En fait j'ai trouvé cette histoire creuse et sans grand intérêt, si ce n'est donc ces deux scènes sus-citées. Et non ça n'a rien à voir avec le fait que c'est Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos qui donnent d'elles-mêmes. Ou bien seulement un peu, ou alors j'ai oublié... Bref, faites-en ce que vous voulez en fin de compte de ce film, tout n'est pas à jeter.

Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

 

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