Creed 2
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Creed 2
Titre original : Creed II
Année : 2018
Réalisateur : Steven Caple Jr.
Pays : États-Unis
Casting : Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Dolph Lundgren, Florian Munteanu, Tessa Thompson, Wood Harris, Phylicia Rashad, Brigitte Nielsen, Milo Ventimiglia, Andre Ward
Résumé : La vie est devenue un numéro d’équilibriste pour Adonis Creed. Entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match, il est à la croisée des chemins. Et l’enjeu du combat est d’autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille. Mais il peut compter sur la présence de Rocky Balboa à ses côtés : avec lui, il comprendra ce qui vaut la peine de se battre et découvrira qu’il n’y a rien de plus important que les valeurs familiales. Source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Bon j'ai été ado dans les années 1980, alors forcément je suis un inconditionnel de Rocky Balboa. La franchise Creed m'avait un peu laissé perplexe à son annonce il y a quelques années, mais le premier film m'avait largement convaincu de son bien-fondé. Ce second opus avait tout pour me plaire puisque c'était l'occasion de rejouer la fameuse opposition entre Rocky et Ivan Drago qui avait eu lieu 30 ans plus tôt dans Rocky IV. Ici c'est Viktor Drago, le fils qui arrive, entraîné par son père, pour défier Adonis Creed, le fils de Apollo Creed et entraîné par Rocky. Dramatiquement comme physiquement il y avait tout pour faire un truc palpitant. Dramatiquement parce que Drago senior avait tué Creed senior lors d'un match de boxe, et physiquement parce que Viktor Drago est joué par Florian Monteanu qui est une montagne de muscle et un gabarit hors-norme. Au final le film est pas mal, mais l'attente liée à cette confrontation Creed-Drago était telle, que je ne peux m'empêcher de ressentir une petite pointe de déception. Je m'attendais à mieux en gros. Il manque un truc, j'ai du mal à mettre des mots précis dessus. Bien sûr on ne peut pas exiger d'être retourné comme une crêpe à chaque fois par ce qu'on voit à l'écran, surtout pas dans le cadre d'une franchise ultra-codée où on a déjà tout vu il faut bien le dire, mais de là à ce que tout soit attendu et un peu téléphoné à la réplique près, j'attendais un peu plus de finesse. Donc niveau scénario j'aurais pu l'écrire sans me forcer, il n'y a vraiment rien, pas la moindre trace de quoi que ce soit de révolutionnaire. Alors au moins qu'au niveau physique ça déménage, ça par contre je pense qu'on était en droit de l'attendre. Vu la qualité de l'opposant, il y avait moyen de faire quelque chose de puissant de ce côté-là, mais là encore, on reste dans du moyen. Dans les Rocky, il y a toujours une mise en situation avec une remise en question personnelle du personnage, et ensuite on règle ça sur le ring et on passe aux choses sérieuses avec deux types de scènes incontournables et ultra-codées : l'entraînement puis le combat. C'est toujours là qu'on nous balance la sauce de testostérone et qu'on ressort totalement galvanisé en tant que spectateur (à grand renfort d'images iconiques et de musiques guerrières). Et cette fois j'ai trouvé que ça a manqué de panache. L'entraînement : normalement on doit souffrir avec le personnage au début et ressentir une forme d'euphorie quand enfin il parvient à se dépasser et passer au cran supérieur. Pas dans Creed 2 malheureusement, l'entraînement ne parvient pas à éveiller ce type de sentiment, je ne saurais dire pourquoi. Le combat : ça doit monter crescendo, on doit sentir la peur pour l'un, puis sa révolte et sa montée en puissance, le doute qui monte chez l'autre et enfin son désarroi et sa panique totale à la fin. Plus percutantes que l'entraînement, les scènes de combat ne sont pas mauvaises, bien que je reste persuadé qu'on n'a pas tiré le maximum de ce qu'il y avait à tirer du physique impressionnant du russe. Mais là où j'ai moins été convaincu, c'est par Michael B. Jordan lui-même, qui n'avait pas la niaque et ne dégageait pas autant d'aura que dans le premier film où il m'avait totalement bluffé (et pourtant il est bien plus dessiné musculairement parlant dans ce second film). Ce qu'arrivait à faire invariablement, film après film, Stallone dans tous les Rocky. Il n'en reste pas moins que le film se regarde facilement et qu'il reste dans le haut du panier de ce genre très précis, il souffre de la comparaison avec d'autres opus de la franchise. Et puis le plaisir de revoir Dolph Lundgren dans le rôle qui l'a rendu célèbre, avec une conclusion du film qui a été bien amenée et positive pour son personnage, est presque déjà à elle seule une bonne raison de voir le film. Et pour les plus fétichistes d'entre vous il y a même le retour totalement inattendu de la sculpturale (et totalement nanardesque) Brigitte Nielsen !! Ça ne se rate pas, si ?
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com