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The House That Jack Built

The House That Jack Built

Published Jan 12, 2024 Updated Jan 12, 2024 Culture
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The House That Jack Built

Titre original : The House That Jack Built

 

Année : 2018

 

Réalisateur : Lars von Trier

 

Pays : France, Allemagne, Suède, Danemark

 

Casting : Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman, Siobhan Fallon Hogan, Sofie Gråbøl, Riley Keough, Jeremy Davies

 

Résumé : États-Unis, années 1970. Jack, tueur en série, sévit dans l'état de Washington. Maniaque et obsessionnel, il cherche à commettre le crime parfait, élevant ses forfaits au rang d’œuvres d'art. Alors que la police est sur ses traces et s'apprête à l'arrêter, Verge, un inconnu, lui apparaît pour le guider aux enfers. Débute alors la confession de Jack qui va présenter cinq de ses "œuvres". (source : Google.com)

 

Avis vite dit : On peut dire de ce film qu'il ne brosse pas le spectateur dans le sens du poil !! Entre lenteurs expressément voulues, images insoutenables (gros plan sur une ablation du sein ou le tir aux pigeons pratiqué sur des gamins, faites votre choix), blablas ésotériques entrecoupés d'images d'archives, réponses à de vieilles accusations sous forme de provocation que le réalisateur polémique met dans la bouche de son personnage principal au sujet de la violence, du sexisme ou encore du nazisme, meurtres abjects, mises en scène macabres des corps des victimes, ... The House That Jack Built est clairement un film où l'on sent que Lars von Trier s'est fait plaisir en fonçant la tête la première dans tous les sujets grinçants et tous les dérapages qu'on a déjà pu lui reprocher au cours de sa carrière. Sauf que ce type-là le fait à sa manière : avec un talent formel, qu'on ne saurait lui nier. Ses images font mouche, à chaque coup. Son scénario est cruel et incommodant, mettant très exactement le spectateur dans l'état qu'il souhaite : quelque part entre la fascination et le malaise profond. On a parfois du mal à endurer ce qu'on voit, mais on ne peut pas lâcher le spectacle des yeux, au contraire même, on l'anticipe et on l'attend. Ce film c'est comme un sale gosse qui met un grand coup de pied dans un tas de purin, tout fier d'éclabousser tout le monde au passage. Impossible de ne pas être écœuré à un moment ou un autre par les images ou les idées qui peuplent ce film. Impossible aussi de ne pas avouer que ce que Lars von Trier fait dans ce film, il le fait avec brio et succès. De là à dire qu'on peut aimer ce film je ne sais pas, mais qu'on en soit impressionné, ça oui, sans l'ombre d'un doute. Si vous avez le cœur bien accroché (et un peu d'indulgence pour sa longueur, le film aurait gagné à être un peu plus compact je trouve) allez-y, sinon abstenez-vous.

Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

 

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