Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels, Douglas Sirk, 1957)

La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels, Douglas Sirk, 1957)

Published Oct 4, 2020 Updated Oct 4, 2020 Culture
time 1 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 205 readings
0
reactions

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels, Douglas Sirk, 1957)

Quand on parle de la dizaine de mélodrames flamboyants que Douglas SIRK a réalisé à Hollywood dans les années cinquante, on pense aussitôt à l'incroyable polychromie de ses films. Mais "La ronde de l'aube" tout comme "All I Desire" (1953) prouvent qu'il pouvait tout aussi bien sculpter le noir et blanc, comme durant son époque allemande. Réalisé juste après "Écrit sur du vent" (1956) avec le même trio d'acteurs principaux, Rock HUDSONRobert STACK et Dorothy MALONE, "La ronde de l'aube" fait bien plus penser à "Les Désaxés" (1960) qu'à "Seuls les anges ont des ailes" (1939). Il s'agit d'une tragédie, au sens premier de ce terme puisque les personnages, autodestructeurs, minés par le mal de vivre semblent porter en eux une malédiction. Roger Shumann (Robert STACK), l'aviateur de guerre reconverti en cascadeur de meetings de fête foraines est un addict de l'extrême qui joue avec la mort et semble se moquer de tout le reste. Sa femme, Laverne (Dorothy MALONE) brûle pour lui d'un amour aussi masochiste qu'impossible. Pour tenter de l'éloigner de lui (et se rapprocher de la mort), il ne cesse en effet de l'humilier, sans la décramponner pour autant. Le mécanicien de Roger, Jiggs (Jack CARSON) rêve d'être Roger et brûle d'un amour désespéré pour Laverne qui rejaillit sur le fils de cette dernière Jack (Christopher OLSEN), accusé d'avoir deux pères (ou d'être sans père). Enfin, Burke (Rock HUDSON) le journaliste est fasciné par ces desperados et noie son chagrin de ne pas être aimé de Laverne dans l'alcool. Il tente cependant de protéger celle-ci et Jack du pire alors que Roger qui s'avère plus déchiré qu'il ne le paraît rompt le cercle infernal dans lequel lui et son fils semblaient condamnés à tournoyer au prix de sa vie. William Faulkner considérait que c'était la meilleure adaptation d'une de ses oeuvres.

lecture 205 readings
thumb 0 comments
0
reactions

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
La PAL du mois de Septembre 2024
La PAL du mois de Septembre 2024

C'est avec environ 4 mois de retard que je vous fait un petit retour de mes lectures de Septembre... Malgré ça j'espère que...

Elodie Furtak
2 min
Jour 48
Jour 48

Un bon héros est un héros mort, après tout le sacrifice est dans sa description de tâches.

Franck Labat
1 min
SIXIÈME A
SIXIÈME A

La statue est le seul être dont il faut crever les yeux pour qu'il voit.Je ne sais plus quel est l'auteur de cette ci...

Cedric Simon
1 min

donate You can support your favorite writers

Comments (0)

promo

Download the Panodyssey mobile app