Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Antoine et Colette (François Fruffaut, 1962)

Antoine et Colette (François Fruffaut, 1962)

Published Nov 17, 2021 Updated Nov 17, 2021 Culture
time 1 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 162 readings
0
reactions

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Antoine et Colette (François Fruffaut, 1962)

Conçu à l'origine comme le segment parisien du film à sketches "L Amour à vingt ans" (1962), "Antoine et Colette" est aujourd'hui diffusé de façon indépendante comme le chaînon manquant de la saga de Antoine Doinel entre "Les Quatre cents coups" (1959) et "Baisers volés" (1968). En effet, il est la suite directe du premier long-métrage de François TRUFFAUT qui est souvent rappelé que ce soit par une affiche dans la chambre d'Antoine, la musique qui vient de temps en temps à nos oreilles, les façades de cinéma et même un court extrait quand lui et son ami René (Patrick AUFFAY qui reprend également son rôle) fumaient dans la chambre de ce dernier. Trois ans séparent seulement les deux films mais Antoine (et l'acteur qui l'incarne, Jean-Pierre LÉAUD devenu d'un des visages emblématiques de la nouvelle vague) a bien changé, du moins en apparence. Le film est en effet construit sur un paradoxe qui en fait tout son intérêt. Alors que la voix-off ne cesse d'affirmer qu'Antoine est devenu un adulte dont il a la plupart des attributs extérieurs, la rencontre amoureuse avec Colette (Marie-France PISIER, si jeune qu'elle en est à peine reconnaissable) ne se produit pas malgré tous les efforts de ce dernier. Colette le considère juste comme un ami ou un membre de la famille et lui préfère un homme plus aguerri. Car La véritable rencontre a lieu avec les parents de Colette (Rosy VARTE et François DARBON) qui semblent avoir adopté le jeune homme qui il faut le dire donne l'impression d'être à peine tombé du nid. Et c'est ainsi que sans avoir besoin de le souligner, François TRUFFAUT créé le lien le plus fort avec "Les Quatre cents coups" (1959) en faisant ressortir le manque parental qui empêche Antoine Doinel de devenir un homme et le relègue au statut peu enviable de petit garçon.

lecture 162 readings
thumb 0 comments
0
reactions

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
En printemps
En printemps

Sur les ailes du vent, Des morceaux d'un chant, Jusqu'au bout du monde Tournent en rond, en rond.

Ileana Budai
1 min
Denis Diderot
Denis Diderot

A l’instar de son temps, Diderot n’est pas un poète ; mais l’intelligence et la sensibilité...

Matthieu Binder
2 min
J.M.G. Le Clézio
J.M.G. Le Clézio

Dans ses livres, J.M.G. Le Clézio cherche à capter la vibration de la matière, l’être profo...

Matthieu Binder
1 min
Blaise Pascal
Blaise Pascal

Peut-être plus encore que Léonard de Vinci, Blaise Pascal est l’archétype du génie universe...

Matthieu Binder
1 min
Colette
Colette

Ne cherchons pas dans les œuvres de Colette un souffle épique ou de grandes constructions romanesques. Son univ...

Matthieu Binder
1 min
George Sand
George Sand

Flaubert a eu raison de comparer George Sand à un fleuve. De sa personne et de son écriture émanent une...

Matthieu Binder
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey