Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Il était une fois dans l'ouest (Once upon a time in the West, Sergio Leone, 1968)

Il était une fois dans l'ouest (Once upon a time in the West, Sergio Leone, 1968)

Published Apr 12, 2021 Updated Apr 12, 2021 Culture
time 2 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 209 readings
1
reaction

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Il était une fois dans l'ouest (Once upon a time in the West, Sergio Leone, 1968)

De Quentin Tarantino à Luc Besson ("J'aime ces moments de calme avant la tempête" dit Gary Oldman dans Léon juste avant le massacre de la famille de Mathilda), ils sont nombreux les cinéastes inspirés par l'esthétique et la mise en scène saisissante et grandiose du film de Sergio Leone. Mais lui-même manifeste dans ce film un croisement d'influences tout à fait fascinant. Les deux plus évidentes sont celle du classicisme américain et du film de sabre japonais.

- Outre l'influence de Zimmerman (Le train sifflera 3 fois) L'ADN de John Ford évidemment est partout. Dans le langage visuel, notamment la composition des premières images avec l'utilisation de cadres dans le cadre et de silhouettes se découpant dans l'embrasure des portes; dans l'utilisation de décors emblématiques (Monument Valley) et de seconds rôles fétiches (comme Woody Strode lui aussi présent dès les premières images); dans l'identité de certains personnages (les McBain sont irlandais comme l'était Ford et Claudia CARDINALE joue un rôle qui rappelle celui de Dallas dans La chevauchée fantastique); et même dans l'intrigue qui a d'évidents points communs avec celle de L'Homme qui tua Liberty Valance. Les deux films sont des westerns crépusculaires où les aventuriers solitaires qu'ils soient héroïques ou criminels sont condamnés à périr pour laisser place à la loi et l'ordre de la civilisation symbolisé par le chemin de fer et ses ouvriers.

- Le cinéma asiatique et notamment le film de sabre à la Kurosawa est également très présent. Dans la relation quasi-organique de l'homme à son arme, véritable prolongement de lui-même au hiératisme de "l'homme-portemanteau" du cinéma asiatique (repris par Melville dans le Samouraï qui n'a rien de japonais en apparence mais qui reprend tous les codes de ce cinéma) en passant par la gestion du bruit et des silences. Les hommes parlant peu et exprimant peu, ce sont les bruits extérieurs qui expriment leurs états d'âme. Ainsi le personnage joué par Charles BRONSON (au visage lui-même très asiatique) se confond tellement avec l'air lancinant de son instrument (symbole de son désir de vengeance) qu'il est surnommé "Harmonica". Et la bande-son des 10 premières minutes relève elle de la musique d'avant-garde avec ces bruits amplifiés remplaçant la voix humaine pour exprimer une attente tendue (goutte d'eau qui tombe, moulin qui grince, mouche qui bourdonne, jointures qui craquent...)

lecture 209 readings
thumb 0 comments
1
reaction

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app