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L’année du dragon (1985) Michael Cimino

L’année du dragon (1985) Michael Cimino

Pubblicato 19 mar 2021 Aggiornato 19 mar 2021 Cultura
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L’année du dragon (1985) Michael Cimino

La traque infatigable du héros solitaire

D'un côté nous avons Michael Cimino, réalisateur talentueux et quelque peu maudit. Après l’échec monumental de La porte du paradis il effectue une traversée du désert de cinq ans avant de sortir cette Année du dragon. De l'autre on trouve le non moins talentueux Oliver Stone, peut-être moins habile que son confrère caméra à l’épaule mais toujours aussi efficace lorsqu’il s’agit de participer à des scenarii, que se soit pour Midnight express ou Scarface. Il officie donc ici aussi en tant que scénariste, en adaptant avec Cimino l’œuvre de Robert Daley.

Autant dire que le résultat est une belle réussite des années quatre-vingt, peut-être pas aussi flamboyante que les précédentes œuvres de Michael Cimino mais fichtrement intéressante. Nous faisons la connaissance de Stanley White lors de la procession à l’occasion de la mort d’un des caïds de Chinatown. Bien décidé à mettre de l’ordre dans ce quartier new-yorkais si mystérieux, Stanley commence à mal se faire voir par ses collègues policiers. Son obstination sera mise à mal par les bâtons dans les roues que va lui mettre Joey Tai, jeune loup de la Triade qui a l’intention de devenir calife à la place du calife.

On ne s’attaque pas à la mafia chinoise sans conséquence ; avec L’année du dragon Michael Cimino s’en rendra vite compte, lui qui fut déjà taxé de raciste après Voyage au bout de l’enfer. Il est vrai qu’objectivement il n’y a pas un seul personnage asiatique qui soit mis en valeur, mis à part la journaliste Tracy qui est plus à considérer comme une américaine. Effectivement, tout est vu sous l’angle de Stanley White : dans les rares scènes où il n’est pas à l’écran, une fois sur deux on parle de lui. Et lui c’est un personnage pas piqué des hannetons : limite raciste, égocentrique et colérique, il est invivable au quotidien, ce que d’ailleurs sa femme Connie lui reproche constamment.

Entièrement vu sous l’angle d’un ancien du Vietnam qui s’est inséré mais a tout de même gardé des blessures profondes de cette expérience, L’année du dragon peut paraître rédhibitoire par certains côtés : omniprésence du drapeau américain, quasi-absence féminine sinon pour mettre en valeur le sale caractère du personnage principal. Un autre angle de lecture est de voir le film comme un pendant, un peu revanchard certes, de Voyage au bout de l’enfer : ici le héros a réussit à surmonter en apparence son traumatisme, seulement il cherche à tout prix à reprendre le contrôle, ce qui passe pour lui par cette croisade insensée où il risque de tout perdre.

Dans le rôle de ce chien fou Mickey Rourke tient là un de ses plus beaux rôles (sinon le meilleur) aux côtés d’acteurs peu ou pas connus à l’époque. Mais L’année du dragon c’est aussi un travail sur l’image assez remarquable, réalisé avec le très british Alex Thomson. Réputé pour être pointilleux, Michael Cimino peaufine les décors et l’atmosphère du film en nous offrant une œuvre qui est bien marquée « années 1980 » mais conserve encore tout son charme.

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