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Une vie cachée (2019) Terrence Malick

Une vie cachée (2019) Terrence Malick

Pubblicato 12 set 2023 Aggiornato 12 set 2023 Cultura
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Une vie cachée (2019) Terrence Malick

Pourquoi m’as-tu abandonné ?

Avec Une vie cachée, Terrence Malick enfonce le clou d’une filmographie dont les thèmes récurrents peuvent être qualifiés de chrétiens, et dont cette veine pourrait bientôt culminer avec un prochain film sur la vie de Jésus de Nazareth. Au milieu des années 1970 la thématique n’était pas forcément évidente, le cinéaste insistait alors plus particulièrement sur les éléments et la nature dans des histoires d’amour passionnelles. Après une pause de vingt ans, un virage apparait progressivement avec un film de guerre qui ne dit pas son nom, et ponctué de répliques où la foi avait son importance. Il continuera à mettre en scène des personnages habités par une ferveur parfois mystique, Au passage, plusieurs de ses films feront le tour des festivals en revenant avec le Prix de la mise en scène pour Les moissons du ciel, l’Ours d’or pour La ligne rouge et la Palme d’or pour le sublime The tree of life.

Le début

Fermier autrichien, Franz Jägerstätter habite le village autrichien de St. Radegund, avec son épouse Franziska, surnommée Fani, et leurs trois filles. En 1939, il part à l’armée faire ses classes, et à son retour, il commence à avoir des doutes sur la politique menée par Adolf Hitler. Les habitants du village ne voient pas d’un très bon œil ce scepticisme qu’ils assimilent à de la rébellion. Les tensions culminent lorsque des officiers viennent collecter de l’argent pour financer l’effort de guerre, ce que Franz refuse catégoriquement. Mis à l’écart de la communauté, il voit petit à petit les hommes partir au combat et redoute d’être appelé sous les drapeaux. Il en fait part au pasteur local, qui lui dit de bien réfléchir aux conséquences de ses actes avant toute éventuelle désertion. Quand l’ordre de joindre les forces armées arrive, son épouse lui propose de fuir ensemble dans les bois, mais il refuse.

Analyse

Une fois de plus, Terrence Malick livre avec Une vie cachée un film à la mise en scène très léchée. On ne peut pas reprocher grand-chose à cette élégie certes un peu pompière mais dont la qualité artistique n’a rien à envier à la plupart des productions qui sortent sur les écrans. Malick a encore collaboré ici avec son fidèle directeur artistique Jörg Widmer, qui parvient à capter de façon assez spectaculaire la lumière et magnifie comme à son habitude les éléments naturels. Quant à la réalisation, elle est très chiadée, hormis cet insupportable recours systématique à l’anamorphose qui n’a pas grand intérêt. Cependant, le long-métrage pâtit indiscutablement de sa longueur, qui pourrait être très facilement raccourcie de moitié. Le premier tiers du film passe pourtant rapidement, mais le mécanisme se rouille tout d’un coup et le spectateur, qui a toujours un coup d’avance sur les personnages, s’ennuie ferme une bonne partie du reste du film.

Pourtant l’histoire d’Une vie cachée a de quoi intéresser. C’est le récit de l’existence de Franz Jägerstätter, qui a réellement été un des rares autrichiens à faire acte de résistance, et qui a été béatifié en 2007. Cette chronique mérite en soi d’être mise en avant, et ce personnage est complètement digne de notre admiration. Après, on peut s’interroger de l’utilité de s’emparer d’un tel sujet aujourd’hui, si ce n’est pour pointer du doigt les tensions qui persistent encore. En fait, on pourrait dire que le film de Terrence Malick a trente ans de retard, autant dans ce qu’il raconte que dans sa façon de l’énoncer. Sur les mentalités autrichiennes durant la Seconde Guerre Mondiale, et même un peu avant, inutile de dire que Le ruban blanc de Michael Haneke avait déjà bien enfoncé le clou. Et l’histoire du cinéma regorge d’histoires de résistants et d’hommes courageux qui ont refusé le combat au nom de leurs idéaux.

Et puis Une vie cachée semble toujours avoir le cul entre deux chaises. D’une part Terrence Malick fait l’effort tout à fait louable d’engager pour le rôle-titre un interprète allemand, August Diehl, excellent au demeurant. L’actrice incarnant son épouse est autrichienne, et l’ensemble du casting regorge de figures du cinéma et du théâtre d'outre-Rhin. Tout cela est fortement estimable, mais on peut à juste titre regretter l’usage de l’anglais comme langue principale, sans doute pour rassurer quelques producteurs. Or le résultat est assez pathétique, d’autant que certains dialogues sont dits dans la langue natale des actrices et des acteurs. D’autre part, on sent que le réalisateur souhaite faire passer un message chrétien d’amour et de fraternité sans vouloir non plus le faire trop lourdement. La métaphore christique est tout de même amenée de façon assez maladroite, et le sentiment général d’avoir plus ou moins passé une séance de catéchisme est tout de même malheureusement latent.

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