Avatar (2009) James Cameron
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Avatar (2009) James Cameron
Au pays d’Avatar il y a des gentils et des salopards
Sorti en 2009, Avatar avait généré près de 15 millions d’entrées en France et, au box-office, pas loin de 800 millions de dollars aux États-Unis. Son réalisateur, James Cameron, réalisait vingt-cinq ans plus tôt Terminator, puis Aliens, le retour et dix ans plus tard Titanic, qui n'avait encaissé « que » près de 700 millions de dollars. Il attendra 2022 pour sortir le deuxième épisode, Avatar, la voie de l'eau, tandis que trois autres suites sont prévues. Autant dire que c'est l'une des figures phares d'Hollywood, et que ses films sont souvent, voire toujours très attendus.
Le début
En 2154, Jake Sully, un ex-marine paraplégique, s'enrôle dans un programme très spécial, nommé Avatar, où il va devoir prendre la place de son frère jumeau, décédé. On l'envoie sur la planête Pandora; situé environ à 4 années-lumière du Système solaire. La jungle semble entourer Pandora, et sa faune et sa flore sont superbes mais ont l'air dangereuses. Les terriens ne peuvent respirer son atmosphère, pleine d'acide sulfurique, alors que ses habitants, les Na'vis, s'y accomodent facilement. Les militaires sont toutefois très méfiants envers ces humanoïdes, alors qu'ils ont une vie simple et proche des éléments.
Analyse
En résumé, Avatar a pour personnage principal un marine de base, a priori pas très futé. Son chef est une caricature de militaire,tandis qu'un des chefs de la mission, incarné par Giovanni Ribisi, qu'on a pu voir dans Friends, est vendu aux industriels de la finance de marché. Au milieu de tout cela, se démènent une scientifique et des indigènes bleus. Bien sûr, on peut compter sur une bonne dose de romance, une pincée d’écologie et de l’action, que l'on peut visionner en trois dimensions. À cette époque, les studios américains produisaient beaucoup de films en 3D, et incrustés d'images de synthèse.
On sent bien qu'Avatar, que James Cameron préparait depuis une quinzaine d'années, a été conçu pour une projection en trois dimension, qui améliore nettement son visionnage. Parce que les qualités techniques du film, certes indéniables, sont bien son seul avantage, le scénario étant un peu inexistant. Nous avons des gentils et des méchants, et le beau message écologiste lourdement assénné est qu'il faut prendre soin de la nature puisque les riches industriels veulent l’exploiter. Rien de bien nouveau, même si malheureusement l'actualité nous prouve qu'au final personne ne s'en soucie.
On a pu voir par la suite l'interprète principal, Sam Worthington, dans Le choc des Titans, de Louis Leterrier, et dans quelques blockbusters, que le succs du film ne l'ai rendu si bankable que ça. sans Quant à Sigourney Weaver, on se demande un peu ce qu'elle est venue faire là, retrouvant un réalisateur qu'elle avait croisé dans la saga Alien. À part ça, la musique un peu insupportable du film est orchestrée par James Horner, à qui l'on devait la célèbre bande son de Titanic. C'est donc du lourd, certes, mais on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent.