Funny Valentine
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Funny Valentine
Les Max Valentin, Les Maux dits (Edith Fambuena-Jean-Louis Pierot), wea, 1987.
Je reviens un peu sur le quizz proposé hier, histoire de compléter et éclairer quelques lanternes, car visiblement, si tout le monde voit bien qui sont les Charts, c'est plus compliqué en ce qui concerne ces Valentins.
Formation initiale
C’étaient d’abord les Max Valentin : Jean-Louis Pierot au clavier et Edith Fambuena à la guitare, auxquels est venu s’ajouter Gérald Gardrinier, recruté dans un second temps comme chanteur et bassiste. Ensemble, ils ont sorti deux 45 tours : Les Maux dits (1987) et Printemps parapluie (1988) avant que Gérald (au centre sur la photo) ne quitte le groupe pour se lancer en solo sous le pseudonyme de Gérald de Palmas (Sur la route toute la sainte journée, même si je m’améliore J’en rêve encore et autre je n’ai qu’Une seule vie, enfin autant de titres qui ont saturé les ondes au milieu puis à la fin des années 90).
Après son départ, les deux autres sont restés et sont devenus les Valentins (tout court).
Les maux et les mots dits
Ce premier single (à retrouver ici) est assez réussi malgré quelques imperfections, à commencer par la voix de Gérald qui manque encore pas mal de pêche, des paroles douteuses, ponctuées de jeux de mots hasardeux (annoncés dès le titre cependant, on ne peut pas leur reprocher de tricher ou de ne pas nous avoir mis au courant) :
Les maux et les mots dits
Choquent et piquent
(NB : la marque de céréales au chocolat à la sonorité paronymique a été lancée en 1984, soit trois ans avant le morceau).
Le clip est quant à lui cheap au possible : les trois musiciens sont dans une sorte de hangar pour avions puis, sans transition, le scénariste était parti boire un café, dans un appartement vide qui sent le carton-pâte à plein nez. Ils portent des blousons dont les manches sont retroussées, tic vestimentaire qui permet de dater le morceau encore plus précisément que le carbone 14.
Et pourtant… Pourtant Les Maux dits est une belle chanson, entêtante, qui sonne comme Les Innocents de l’époque (Jodie). De la pure pop française (c’est rare). C’est plus que soigné au niveau de la mélodie et des arrangements. Même le synthé, pourtant omniprésent, sceau musical de cette fin de décennie, trouve sa juste place dans l’ensemble (merci au producteur Warren Dee).
La face cachée
Le duo, avec des hauts et des bas, a continué son chemin musical durant toute la décennie suivante, sans trop faire parler de lui, se taillant une place de choix en coulisse. En fouillant dans les divers crédits et notes de pochette (écriture, production ou accompagnement), on retrouve Edith Fambuena, Jean-Louis Pierot ou les Valentins en compagnie de bon nombre d’artistes, et loin des moindres : Etienne Daho (c’est lui qui les avait lancés), Jacno, Thiéfaine, Brigitte Fontaine, Miossec. Ils ont également signé quelques-unes des plus belles musiques de Fantaisie militaire d’Alain Bashun, à commencer par La Nuit je mens. Excusez du peu.
Alexia Monrouzeau il y a 2 ans
alors en allant chercher des vidéos surLes Valentins, je tombe sur le clip "Sous le chêne", et dès les premières paroles, j'ai cru reconnaître la voix de Graziella de Michele, mais pas de lien trouvé sur internet, tu peux infirmer ou confirmer...?
Benjamin Mimouni il y a 2 ans
En fait c'est bien Edith qui chante, mais je suis d'accord avec toi, il y a un petit quelque chose de Graziella de Michele, le look aussi, la fin des 80's quoi.
Alexia Monrouzeau il y a 2 ans
avé un peu de retard, merci pour la découverte de quelques "ceux qui".