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La Mouche et le singe

La Mouche et le singe

Publié le 8 févr. 2023 Mis à jour le 8 févr. 2023 Musique
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La Mouche et le singe

 

Arnold Turboust, Zabou, Adélaïde

Arnold Turboust, Adélaïde (Benjamin Minimum/Arnold Turboust), Philips, 1986.

 

Avec la participation de Zabou (Breitman), on écoute ici.

 

Présentation

 

Avec un blase comme celui-là, on était en droit de s’attendre à un punk-rock débridé pur sang et sucre : Turboust. Il y a turbo, il y a booster… Et ce n’est même pas un pseudonyme.

 

Et en fait pas du tout. On découvre avec ce titre une cold wave à la française du meilleur tonneau, ressemblant à s’y méprendre à du Daho de cette époque, jusque dans la voix et les intonations.

 

Vive la collaboration

 

Rien de suprenant à cela d’ailleurs, les deux hommes ont beaucoup travaillé ensemble à partir du milieu des années 80 : La Notte, la notte (1984) et Pop satori (1986), notamment.

 

Turboust écrit, compose, produit ou arrange. Au départ, il est claviériste et a fait ses premières armes dans le groupe Marquis de Sade, groupe emblématique de la scène rock rennaise (fin 70, début 80).

 

Adélaïde

 

La chanson sort en 1986 et parvient à se hisser dans le Top 50. On notera deux informations sur ce titre : d’abord, au chant, la participation de l’actrice Zabou Breitman dans le rôle de ladite Adélaïde, et ensuite l’intervention d’une autre vieille connaissance au générique, celle de Benjamin Minimum qui signe des paroles assez étranges et vaporeuses, mettant en scène la mouche et le singe. On se croirait dans une fable de La Fontaine avec un titre pareil.

 

« Adélaïde vous êtes belle

Mes yeux sont fixés sur la mouche

Adélaïde qui m’ensorcelle

Mouche si près de la bouche

De temps en temps je vous observe

Quand votre singe vous promenez

Votre mouchoir je désespère

Un jour de voir tomber »

 

Dans cette histoire, Benjamin Minimum est l’homme de l’ombre de l’homme de l’ombre, même s’il a lui aussi enregistré quelques trop rares morceaux, dont Gino et Ginette en 1985. Mais rien à voir avec les Têtes Raides.

Benjamin Minimum

 

Les ombres

 

Il semble bien que ce soit donc Étienne Daho qui en ressorte avec le plus de bénéfices, mais franchement, qui compte les points ?

Arnold Turboust, Zabou, Adélaïde

 

 

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Commentaires (6)

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Stéphane Hoegel il y a 1 an

Ah ça c'est un pur souvenir déterré du fin fond de ma mémoire, merci Benjamin !
100% d'accord avec toi pour la comparaison évidente à Daho.
Et avec Benjamin Minimum tu as un quasi homonyme-anagramme perso dans la variétoche new wave française. La classe.
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Benjamin Mimouni il y a 1 an

Oui mais j'ai dû aller le chercher très loin celui-là.
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Luce il y a 1 an

Est ce que ce que tu nous glisses là c'est que c'est toi ce Benjamin Minimum?
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Benjamin Mimouni il y a 1 an

Chut, je suis là incognito, j'ai mis mon nœud pap, mon chapeau et mes lunettes pour pas qu'on me reconnaisse.

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