English
Français
Deutsch
Italiano
Español
Mes enregistrements
Passement de jambes
Publié le 9 sept. 2022
Mis à jour le 12 sept. 2022
Musique
2 min
Musique
Publié le 9 sept. 2022
Mis à jour le 12 sept. 2022
2 min
0
J'aime
3
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
9 commentaires 
142 lectures
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Passement de jambes
Contribuer
Rémy Tarrier, Il n’y aura pas de match retour (R. Tarrier-C. Prechac/R. Tarrier), Vogue, 1982.
Le morceau est à retrouver ici.
CV
En plus d’être auteur-compositeur-interprète, Rémy Tarrier a beaucoup travaillé pour la télé en tant que dialoguiste pour les Guignols, Joséphine ange gardien et autres Plus belle la vie.
Une déclaration
Déclaration d’amour à une femme autant qu’au ballon rond...
Tout le long de sa chanson Rémy Tarrier file la métaphore footballistique. C’est tout simplement magique. Quelques extraits pour bien prendre la mesure de la chose :
« Quand je t’ai connue j’étais hors-jeu
…
Depuis un moment je touchais plus un ballon
…
Soudain sur une passe lumineuse
Ma vision du jeu se fit plus claire
Je t’ai tout de suite remarquée
Démarquée près du poteau de corner
…
Je n’ai pas hésité, contrôle de la poitrine
Reprise de volée, en plein cœur
…
J’aime aller au contact, épaule contre épaule nous partons en une-deux
…
Au stade où j’en suis je vais me pendre à la barre transversale
Et je veux qu’on m’enterre au Parc des Princes »
C’est tout de même quelque chose. Et que dire du refrain :
« T’es belle comme un coup franc de Platini qui va dans la lucarne
Sensuelle comme un petit pont de Pelé dans un mouchoir de poche
Moi qui suis comme un tir de Rocheteau qui s’écrase sur le poteau
Imagine comme je fus étonné que tu m’aies sélectionné »
Sur le beat je flambe
Les références sont celles du début des années 80 : les verts, Rocheteau, Pelé, Platini, deux ans avant le sacre européen de l’équipe de France. La légende des poteaux carrés n’est pas loin.
Quelques années plus tard, en 1996, Doc Gynéco rafraîchit la page, enfilant lui aussi le maillot et les protège-tibia, il adapte son texte aux joueurs de son temps : Ginola, Cantonna, Boli. Son Passement de jambes n’est plus une déclaration d’amour mais un moyen de saluer son propre flow.
« C’est un passement de jambes sur le beat je flambe »
Je rime comme les champions enchaînent les dribbles sur le terrain en somme.
Prétexte
Ce ne sont pas là des chants de supporter : dans les deux cas, le foot est détourné et sert un autre propos : l’histoire d’amour chez Rémy Tarrier, la reconnaissance onaniste chez Gynéco. Le foot n’est que la toile de fond, un jeu, une métaphore. Il en est de plus poétiques, peut-être. Rien à voir avec les hymnes de Johnny (Allez les bleus, on est tous ensemble) ou Vegedream (Ramenez la coupe à la maison).
142 lectures
9 commentaires 
Publication précédente
3 min
Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur
Stéphane Hoegel il y a 1 an
En revanche pour la partie concernant Gyneco, j'ai vu que tu as mis un carton rouge à Ginola et que tu as fait entrer un remplaçant du banc de touche, un certain Gineco ? ;-)
Et je remarque ton fair-play en ne citant pas le 45 Tours de Boli et Waddle, t'es-tu retenu de tacler ?
Benjamin Mimouni il y a 1 an
Je n'ai pas sélectionné Waddle et Boli, ni Joël Bats (l'escargot, si tu te souviens…), ni Marius Trésor, que j'avais convoqué auparavant. Et il m'en reste quelques autres dans mes tiroirs. Affaire à suivre donc. Il y aura bien un match retour en ce qui me concerne.
Luce il y a 1 an
Benjamin Mimouni il y a 1 an
Luce il y a 1 an
Stéphane Hoegel il y a 1 an
Benjamin Mimouni il y a 1 an
Luce il y a 1 an
Benjamin Mimouni il y a 1 an