English
Français
Deutsch
Italiano
Español
Mes enregistrements
Emmenez-moi au bout de la terre
Publié le 23 avr. 2024
Mis à jour le 23 avr. 2024
Musique
2 min
Musique
Publié le 23 avr. 2024
Mis à jour le 23 avr. 2024
2 min
0
J'aime
2
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
2 commentaires 
10 lectures
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Emmenez-moi au bout de la terre
Contribuer
Marie De Briviéra, Un container dans la tête (M-P Cadet, M De Briviéra, R Roussel), RCA, 1982.
Le morceau est ici.
Au cœur des bizarreries
Avec un 45 tours comme celui-ci, on est dans le cœur dur des bizarreries : une chanteuse inconnue, un disque oublié passé entre les mains de FR3 Toulouse (un sticker atteste de la véracité de ce fait, regarde tout en bas), un morceau inclassable aux sonorités blues rock, une voix écorchée et des paroles qui ne parviennent jamais à faire sens :
« J’ai un container dans la tête
Qui crie, qui gueule à tue-tête
Ça vient de là-bas la mer
Avec des tonnes de mystères
Ça bout, ça mine, ça m’inquiète
Ça colère, ça crie, ça gueule à tue-tête »
J’oubliais les néologismes (le nom colère transformé en verbe : « ça colère »), la richesse des rimes (« dans la tête/à tue-tête) et surtout le refrain à base de « na na na na na nana ».
J’ai beau rassembler mes soleils et concentrer toutes mes capacités d’abstraction au maximum, j’avoue avoir un mal fou à me représenter le rôle de ce container, tantôt objet réel, et tantôt métaphore dont le motif reste secret.
Voyage, voyage
On louche un peu du côté d’Aznavour (Emmenez-moi, t’auras peut-être reconnu le titre) :
« Et sur des rayons-passerelles
Je fous le camp là-haut vers le ciel »
Mais ce n’est pas encore ça. Il y a de colère, bien sûr, des cris, mais aussi de la tristesse et des larmes.
On ressort de cette traversée comme on y était venu, avec des images étranges tombées d’on ne sait où, des émotions indéchiffrables, et l’engagement qu’on y avait mis au départ. C’est étrange, hein ? C’est le l’œil du cyclone bizarreries, je te dis : pas le morceau qu’on écoute très souvent, mais la fraîcheur de la découverte, et des interrogations suspendues…
10 lectures
2 commentaires 
Publication précédente
1 min
Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur
Stéphane Hoegel il y a 9 jours
Benjamin Mimouni il y a 9 jours